Pour une marque de « fabrique »
Dans l’hypothèse de la fusion des régions Bretagne et Pays de la Loire, je propose que l’on appelle les habitants de cette grande contrée des Mariligériens puisqu’en définitive, et contrairement à ce que d’aucuns ont pu raconter, ce n’est pas encore pris… et que ça fait quand même nettement plus moderne que Bretons.
Ou alors que l’on fasse appel à Jacques Delanoë…
En tous cas, je pense qu’il serait urgent de déposer une marque auprès de l’INPI.
nan, je déconne…
Il semble bien finalement que les « Ligériens » vont tourner le dos aux Bretons pour se rapprocher des « Pictes » et des Charentais de l’Aunis et de la Saintonge…
Tout ça pour ça.
Quant à leur futur « gentilé », je n’ose même pas y penser…
RÉGION « POITOU DE LA LOIRE » !… vite ! vite ! => Vite une étude sérieuse pour coaguler les habitants de ce nouveau territoire de rêves à haute valeur économico-culturelle !…
Et, si ça peut laisser qques économies, toujours bonnes à prendre en ces temps de crise, par solidarité hexagonale, je suggère déjà le qualificatif de « pictos-ligériens »… ah c’est beau !
Il va y avoir du boulot pour les communicants !…
Je viens de lire la tribune de François Hollande : apparemment, la Bretagne et les Pays de la Loire resteraient inchangés.
Du vrai Hollande : courageux, mais pas téméraire !… 😉
En effet, les choses évoluent. La Bretagne reste finalement amputée de son membre inférieur (ouille!).
Et l’intégrité territoriale des Pays « sans âme » de la Loire est préservée.
« Sans âme », sans « identité », « artificielle » j’avoue que le bouquet d’expressions péjoratives relevé sous les plumes bretonnes militantes pour déprécier la région de Du Bellay, de Julien Gracq, la région de la mémoire vendéenne, de l’abbaye de Fontevraud (fondée d’ailleurs par un breton, d’Arbrissel), la région du dernier fleuve sauvage d’Europe, la Loire, vers lequel tous ces « pays » confluent commence à m’agacer un peu.
Mais puisque les Bretons purs et durs ne veulent pas entendre parler de mariage…
😉
Ceci dit, à mon avis, il n’y a pas vraiment besoin d’être un « Breton pur et dur » pour se sentir tout simplement Breton comme d’autres se sentent tout simplement Bretons (et je ne parle pas seulement des natifs).
Une grande région sans autant d’unité culturelle (il n’y a rien là de péjoratif), ça ne me parait pas aussi judicieux qu’une région perçue par ses habitants comme étant « naturelle », et qui serait vivifiée par une « assemblée de Bretagne ».