Et puis faites ce que je dis…

Olivier Dulucq est intervenu hier soir au Conseil municipal au nom de la liste d’opposition « Révéler Rennes » à l’occasion d’une question qui concernait en principe le bilan financier de la ZAC de Guines.

Je l’ai écouté avec attention et je me demande si l’auteur de l’ouvrage « Les Métropoles barbares », qui est professeur en géographie, urbanisme et science politique à l’université Lyon 2 et à l’Institut d’études politiques de Lyon, ne serait pas en droit de réclamer une petite part des indemnités perçues par notre conseiller municipal.   😉 😉 😉

Intervention d’Olivier Dulucq :

En fait ce débat de la croissance à tout prix de Rennes est tué dans l’œuf. Vous vous dites d’une gauche gestionnaire, en fait vous vous êtes convaincus des vertus « progressistes » de la masse critique de notre ville. Vous êtes dans le mythe prométhéen du productivisme urbain : plus d’emplois, plus d’habitants à Rennes et malheur aux vaincus. Vous prétendez même que ce productivisme aurait des bienfaits sociaux et environnementaux.

Extrait de l’ouvrage de Guillaume Faburel :

En fait, le débat est depuis longtemps tué dans l’œuf, la gauche gestionnaire s’étant convaincu des vertus « progressistes » de l’extension des périmètres et de la masse critique des villes. Le mythe prométhéen du productivisme urbain et de ses bienfaits en matière sociale y semble plus que jamais à l’ordre du jour, comme le montre la liste des villes ayant accédé au rang de Métropole…

« En même temps » : j’observe qu’Olivier Dulucq a quitté le village de Tréglonou (Finistère – 670 habitants) où il avait domicilié sa société et où il a été adjoint au maire chargé de l’environnement, du développement local, du développement durable, du développement économique, de la communication et du site Internet pendant près de 10 ans, pour venir s’installer au centre de Rennes Métropole – carrément en plein cœur de la barbarie – d’où il exerce depuis 2018 la fonction de conseiller au Président de l’Assemblée Nationale chargé des collectivités locales… et de la ruralité. Mais peut-être qu’il considère avoir sa place – de plein droit – au coeur même de la ville, que – pour lui personnellement – ce n’est pas pareil, et que sa propre demande de logement ne compte pas ?…

9 commentaires

  • Moi aussi, il y a plus d’un demi-siècle, j’ai beaucoup pratiqué l’équivalent du copier-coller au lycée pour essayer d’avoir une bonne note… mais je n’ai jamais été repéré !… 😉

  • Michel Deshayes

    Je crois que ce conseiller municipal a fait dans son intervention orale un petit renvoi en bas de page pour citer sa source mais qui n’a été entendu par personne malheureusement.

    Et puisqu’on est dans l’immobilier, j’aimerais entendre la même véhémence à l’égard des personnes mettant sur pied des SCI douteuses. Ah non, excusez-moi, je m’égare…

    • Olivier Dulucq n’a en effet pas caché la source de son inspiration, puisqu’il est allé jusqu’à faire le geste théâtral d’offrir le bouquin à ses collègues… mais cela ne me parait pas justifier qu’il ânonne précédemment l’exact teneur du texte en laissant croire qu’il était écrit de sa belle plume.

    • Vu ce jour sur Challenges (je sens que ça va te plaire) :

      Richard Ferrand en piste pour Matignon ?

      C’est vers Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, que se tournent désormais les regards et les espoirs de nombre de députés de la majorité. L’un d’entre eux n’accable pas outre mesure l’actuel Premier ministre, mais en parle déjà au passé: « Il n’était pas fait pour barrer le navire gouvernemental par gros temps, ni pour tenir l’équipage. » Il faudrait donc un autre capitaine à l’été qui puisse affronter les orages de la campagne présidentielle. Un seul homme a l’expérience du combat et l’aura nécessaire: Richard Ferrand. « Lui seul conserve auprès des élus chevronnés ou néophytes une aura et une autorité que l’actuel Premier ministre n’exerce plus », diagnostique un poids lourd de LREM. L’affaire judiciaire des Mutuelles de Bretagne ? « Des queues de cerises qui ne l’empêchent pas. » La manœuvre politique estivale aurait un autre avantage : faire élire pour la première fois une femme à la présidence de l’Assemblée nationale. Le nom de Yaël Braun-Pivet, actuelle présidente de la commission des Lois, circule déjà.

  • Avant la campagne présidentielle, il y a actuellement des négos sur les départementales et régionales. Ce sont les marottes des crabes experts en eaux troubles. Les hommes du milieu plus que du centre, des arsouilles experts en pince-mi pince-moi, ou je te tiens par la barbichette. Les ex Giscardiens se retrouvent infiltrés partout, sans étiquette, mon c.., Ils se trouvent bien avec le maque qu’ils portent mieux que d’autres par expérience. Donc entre Modem … UDI .. rejoints récemment par Agir, et EM apportés par Ferrand ou défroqués de LR, ça coasse fort dans la mare, et ces coassements de bouseux les Français en ont marre.

    Après les Chinois qui nous envahissent de leurs masques, ce sont des Gilets délivrés le lendemain même qu’il nous faut commander chez Amazon.

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