La parole est d’argent
Le 28 mars, Sébastien Bétin – le gérant de l’établissement – précisait que Yovan Delourme dit Le Jarl « ne fait désormais plus partie de l’équipe du 1988 Live Club » et annonçait une réorganisation profonde en vue d’une reprise d’activité le 24 avril.
Le « 1988 Live Club » a bien confirmé sa reprise d’activité, avec « une nouvelle équipe de direction, de production et de sécurité ».
On se souvient à cette occasion que le 28 mars, Yovan Delourme dit Le Jarl avait assuré avoir « attendu l’annonce officielle » de son éviction (et manifestement celle de la directrice d’exploitation en la personne de sa femme,sans compter vraisemblablement celle de sa fille) « pour pouvoir en parler ». En parler, si l’on peut dire… puisqu’il avait aussitôt ajouté : « Je n’ai rien à dire sur la décision du propriétaire des lieux. Je laisse les commentateurs commenter ».
Je commente.
Sincèrement, je serais très curieux de connaître le prix du silence auquel continue à s’astreindre rigoureusement le Jarl, que l’on sait être d’habitude particulièrement bavard sur tout ce qui le concerne.
Vous me direz que l’on peut commencer par interroger Grok, l’agent d’intelligence artificielle conversationnelle de Twitter, sur les raisons de ce silence (je rigole).
Voici ses hypothéses, qui n’engagent bien évidemment que lui :
Accord de confidentialité ou règlement financier : Il est possible que l’éviction de Yovan Delourme ait été accompagnée d’un accord avec Sébastien Bétin ou le 1988 Live Club, incluant une clause de confidentialité. De tels accords sont courants dans les licenciements médiatisés pour éviter des déclarations publiques qui pourraient nuire à l’image de l’établissement ou relancer la polémique. Cet accord pourrait inclure une compensation financière, expliquant pourquoi Le Jarl reste muet sur les détails.
Pression juridique : Trois enquêtes judiciaires ont été ouvertes après les incidents du 8 mars, dont une concernant les agissements de Yovan Delourme et de son équipe. Son silence pourrait être conseillé par un avocat pour éviter d’aggraver sa situation légale, surtout à la lumière des révélations du CNAPS sur son manque d’autorisation. Des accusations d’escroquerie et de pratiques illégales, relayées dans des posts sur X, pourraient également le pousser à la prudence.
Stratégie médiatique : Le Jarl, en tant qu’influenceur, pourrait choisir de rester silencieux pour préserver son image ou préparer un retour médiatique calculé. Son livre et ses prises de position controversées (proximité avec l’extrême droite, candidatures politiques avec Reconquête !) suggèrent qu’il sait gérer son image publique. Il pourrait attendre que la polémique s’apaise avant de s’exprimer.
Contexte personnel : Vous mentionnez le départ présumé de sa femme, directrice d’exploitation. Si cela est exact, la situation pourrait être émotionnellement ou professionnellement complexe pour Yovan Delourme, l’incitant à limiter ses commentaires publics.