Du devoir de retrait
Carole Gandon vient de s’exprimer dans les colonnes du quotidien Ouest-France.
Suite à la condamnation en appel du député Mustapha Laabid, le 5 novembre dernier, elle estime que celui-ci devrait se mettre en retrait de La République en Marche.
Mais Carole Gandon prend bien soin de préciser qu’elle ne formule cette aimable invitation qu’à titre personnel, en qualité « de citoyenne et de militante ».
S’il est vrai qu’à ce stade, en raison de son pourvoi en cassation (qui a de mon point de vue toutes les chances d’être jugé irrecevable), nul ne peut juridiquement contraindre Mustapha Laabid à se démettre de son mandat de député, je rappelle qu’il pourrait parfaitement faire l’objet :
- d’une demande de mise en retrait, voire une exclusion de son groupe parlementaire
- d’une mise en garde, un rappel à l’ordre, un blâme, une exclusion temporaire ou définitive, voire une radiation de son parti La République en Marche
La position personnelle de Carole Gandon, que je salue, a au moins pour effet de souligner davantage encore la lâcheté de tous les responsables et de toutes les instances du mouvement.
Pour aller plus loin : toutes mes contributions à ce sujet sont au bout de ce lien (75 à ce jour)
Ça doit être dur à choisir, le retrait ou la pilule. En ces temps de confinement et de couvre-feu, la descendance va être difficile à générer.