Ce monde aspire à l’équité
Ouest-France de ce jour évalue généreusement à une centaine le nombre des agents qui « ont fait grève et se sont rassemblées devant les grilles du Conseil départemental », hier 23 novembre, pour protester contre un projet de régularisation de leur temps de travail.
Est-ce à dire que le mouvement n’a été suivi que par 2,5 % des agents ou que 97,5 % d’entre eux en sont venus à la raison ?
Ceux qui me connaissent savent que je n’ai rien d’un négrier, tant s’en faut.
Mais j’approuve la vice-présidente en charge du personnel et des moyens des services, Béatrice Hakni-Robin, quand elle fait observer que le Conseil départemental a un devoir d’exemplarité.
Et je dis que cela vaut aussi bien en matière de respect de la réglementation sur le temps de travail que, vu sous un autre angle, en matière de bon usage des deniers publics et par conséquent en matière de fiscalité.
PS : sur la photo, on ne voit qu’une cinquantaine de personnes au maximum, et quand j’y suis passé vers 13h30 je n’en ai guère vu plus.
je pense donc que l’estimation de de ouest france est probablement en deçà de la réalité. il ne faut pas oublier que certains agents se déclarent grévistes mais restent à leurs postes pour des raisons de continuité de service. Des privilégiés avec une once de conscience professionnelle?
Bonjour,
Le Conseil départemental dispose du nombre des grévistes et du nombre des assignés. Il suffirait de leur demander…
En toutes hypothèses, je ne crois pas que se déclarer gréviste et ne pas faire grève puisse témoigner de conscience professionnelle quand on n’est pas assigné.