Un CV atypique
Thomas Rousseau a décidément l’art de s’entourer de curieux soutiens/collaborateurs/colistiers.
Aujourd’hui, je veux parler de Mathieu Prodhomme, ancien colistier de Carole Gandon aux élections municipales de 2020, qui a donc changé d‘étendard en vue des élections de 2026 – ce qui est incontestablement son droit.
Sur son profil LinkedIn, on découvre une trajectoire professionnelle pour le moins singulière.
Je trouve assez sympathique qu’il considère comme une expérience professionnelle à part entière le fait d’avoir été, dès l’âge de 10 ans, « vendeur de fleurs » sur les marchés vraisemblablement pour l’entreprise familiale, le samedi et pendant les vacances scolaires pendant près de 7 ans. Je vois qu’il se présente également comme « vendeur en prêt à porter homme » pour une grande enseigne pendant presque 2 ans dès l’âge de 15 ans. J’ignorais qu’il était possible de travailler si jeune.
La période suivante soulève davantage de questions.
Depuis 2018, Mathieu Prodhomme se présente en effet comme « dirigeant, courtier d’assurance », sous l’enseigne « Bret’Assur » de l’affaire personnelle qu’il crée sous la forme d’une « entreprise individuelle« .
En mars 2020, il tente de lancer la plateforme « Roazhon Market », avec le concours du sulfureux Boris Le Méec et le soutien de Laureline du Plessis d’Argentré qui est bien connue pour être devenue conseillère municipale et métropolitaine parfaitement virtuelle (c’est le moins que l’on puisse dire) depuis son expatriation en Côte d’Ivoire il y a 17 mois : ce sera un cuisant échec.
En 2023, il doit procéder à la liquidation de la société « SONOTE » (Solutions de Nouvelles Technologies), une société de « conseil pour les affaires » dont il avait imprudemment pris le contrôle 3 ans plus tôt… La clôture des opérations laissera un « mali » de liquidation de 47.423 euros : ce n’est pas de chance.
En 2025, s’il demeure – à ses risques et périls – « courtier en assurance », il a toutefois été radié ce 21 février par l’ORIAS pour son activité de « mandataire d’intermédiaire en assurance » qu’il ne peut donc plus exercer. Pour mémoire : l’ORIAS est l’organisme officiel en charge du registre des intermédiaires en Assurance, Banque et Finance, sous la tutelle du Ministère de l’Economie.
Dans ce contexte, la façon dont Mathieu Prodhomme se présente aujourd’hui sur le marché du travail peut à mon avis surprendre.
Il s’affiche en effet comme : « Manager Commercial & Business Developer | Leadership collaboratif & performance durable | Développement client – Fidélisation – Pilotage d’activité Rennes-Bretagne ».
Une appellation bien pompeuse au moment où, sous la bannière « Open to work », il se déclare « à l’écoute de nouvelles opportunités » … comme on dit maintenant pour dire « en recherche d’emploi ».
En tous cas, au vu de ce parcours chaotique, il me semble qu’il y a lieu de se demander s’il pourra être à la hauteur de la mission que Thomas Rousseau lui a confiée : « piloter la partie opérationnelle » de la campagne de « L’Espoir Rennais » pour les prochaines élections municipales.

Je pense que Mathieu Prodhomme et Laureline du Plessis d’Argentré pourraient peut-être retenter le coup à Abidjan… 😉