Il n’y a que la foi qui sauve

S’appuyant sur un article du magazine Unidivers en date du 30 septembre 2025, qui est intitulé : « Municipales 2026 à Rennes : quel scénario pour le second tour à Rennes ? « (clic), le collectif « Vivre Rennes » écrit ce qui suit, qu’en outre il épingle sur son compte Twitter :

« Pour la première fois, les analystes considèrent qu’il y a match au 2nd tour des #Municipales à #Rennes. Le signal est clair : tout devient possible si nous continuons à construire et à intensifier ensemble la mobilisation avec #VivreRennes ! »

Je remarque :

  • d’une part, que cet article de la rédaction locale d’Unidivers n’est pas signé
  • d’autre part, qu’il s’appuie sur des « projections et estimations» qui ne sont pas sourcées

et par conséquent qu’à défaut d’un minimum de précisions sur les fameux « analystes » à l’origine de ces énigmatiques « projections et estimations », cet article  devrait conduire à un peu plus de retenue.

J’observe à cette occasion que Charles Compagnon devrait s’intéresser de manière un peu plus sérieuse aux publications de la rédaction locale d’Unidivers qui ne sont apparemment pas toujours irréprochables, et je prends deux exemples :

  • le 20 mai 2012, un article intitulé « Le Cour carré à Rennes, Un resto qui ne tourne pas rond » (clic) dans lequel on peut lire notamment à propos du restaurant que Charles Compagnon est très fier d’avoir ouvert et tenu pendant 9 ans : « Bref, au mieux, on dira que le Cour carré est un restaurant confronté à des accidents techniques et qui développe des plats peu cuisinés, bons mais sans saveur ni imagination. Au pire, on dira que 130€ l’addition pour deux personnes, sans apéritif ni café, c’est bien cher payé pour un bel emballage qui ne renferme que du vide. »
  • le 22 juin 2025, un article à propos du récent ouvrage intitulé « Rennes au cœur de Charles Compagnon : une ambition municipale lettrée et chiffrée » (clic), dans lequel on peut lire que « Charles Compagnon y superpose deux récits : l’itinéraire d’un adolescent espagnol devenu figure de la nuit rennaise, et la profession de foi d’un opposant qui se rêve en maire ». Je fais simplement remarquer que sa maman avait sept ans et demi lorsqu’elle est arrivée en France en 1959, qu’en 1972 elle a épousé son papa né à Montreuil en 1951 et que Charles Compagnon – qui est né le 4 mai 1973 à Caen – n’a rien d’un adolescent espagnol. J’ajoute que, quand on connait le nombre de sociétés détenues par ses parents et que l’on relève qu’il se présente lui-même comme directeur commercial chez Teridis Family Office – c’est-à-dire comme gestionnaire de grande fortune – on peut raisonnablement être dubitatif sur ce passage dans lequel il déclare : « « Je viens du trottoir et j’y retourne chaque semaine ». Et je me garde d’en rajouter avec la création cet été de sa nouvelle société de gestion de fonds Casa Paaje (clic).

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