Ils appellent ça « Vivre Rennes »
Issus de la liste « Révéler Rennes » conduite par Carole Gandon et de la liste « Libres d’Agir pour Rennes » conduite par Charles Compagnon, les deux groupes d’opposition au conseil municipal ont fini par s’allier au conseil métropolitain dans un groupe estampillé tout bêtement (oh, pardon) « Ensemble pour Rennes Métropole».
Ils sont à l’origine du collectif « Vivre Rennes » qui ambitionne de conquérir ces instances lors des prochaines élections locales.
Il est intéressant de suivre de près les membres de ces listes puisqu’il se pourrait bien qu’ils sollicitent bientôt nos suffrages.
J’observe d’abord que ce 2 octobre 2025, le conseil métropolitain a procédé à l’installation de Catherine Rolandin en remplacement d’Anaïs Jehanno qui n’avait pas jugé utile de démissionner mais que l’on ne l’a jamais revue (ni au conseil municipal, ni au conseil métropolitain) depuis décembre 2023… il y a donc une bonne vingtaine de mois, du fait de sa mutation du côté de Lyon.
Je précise que Catherine Rolandin siège dans le groupe de Charles Compagnon alors qu’elle s’engage pour les prochaines municipales sous la bannière alternative de Thomas Rousseau qui a succédé à Anaïs Jehanno comme secrétaire départemental des Républicains avant de créer le parti « Rennes à droite » et de porter presque tout seul comme un grand la liste « l’Espoir Rennais » qu’il n’est pas abusif d’appeler la « liste Retailleau ». (Vous êtes toujours là ?…)
J’observe ensuite que, comme chaque fois depuis une quinzaine de mois et très probablement pour le reste du mandat, Laureline du Plessis d’Argentré a été portée absente du dernier conseil municipal ainsi que du dernier conseil métropolitain, du fait de sa prise de fonction à Abidjan en Côte d’Ivoire où elle réside depuis l’année dernière… et que ça ne semble interpeller personne.
Je me souviens aussi que parmi les candidats élus en 2020, Hind Saoud (bien connue à bien des égards, et accessoirement pour avoir été l’assistante parlementaire de Mustapha Laabid) avait renoncé avant même l’installation du conseil, qu’Olivier Dulucq qui lui avait succédé avait très rapidement démissionné au grossier prétexte qu’il risquait d’être amené à quitter le territoire un de ces jours, que Jean-Emile Gombert avait très vite estimé qu’il avait d’autres priorités, que Sandrine Caroff-Urfer qui est partie en Polynésie dit à présent s’être recyclée en « plume professionnelle » : sans doute une promotion ?… 😉
Et je ne m’attarde pas sur ceux qui ont déclaré renoncer avant même le deuxième tour comme Willy Sirope (mais pas de chance : on n’a pas le droit), ceux qui n’étaient sur la liste que pour que cette liste atteigne péniblement le nombre minimum de candidats requis comme Myriam Abassi (ça ne mange pas de pain), ceux qui ont changé d’écurie comme Mathieu Prodhomme… et j’en passe, dont toutes celles et tous ceux qui ont refusé de remplacer les défaillants.
Comment voulez-vous que l’on puisse avoir confiance dans l’engagement de ces gens-là ?…
