Du grand n’importe quoi

Thomas Fleury (qui a brièvement exercé en qualité d’assistant parlementaire auprès de l’ex-député Florian Bachelier) roule à présent pour Thomas Rousseau, le secrétaire départemental des Républicains, fondateur et président du mouvement « Rennes à droite », chef de file de la liste « L’Espoir Rennais » pour les prochaines élections municipales.

Il vient de publier son point de vue sur la décision prise par le Conseil municipal de Rennes – à l’unanimité des suffrages exprimés, moins une voix contre : celle de l’élue issue du parti des Républicains – sur la base du montage suivant :

Je voudrais lui faire remarquer que :

  • la subvention en cause est allouée par la ville de Rennes et non par Rennes Métropole
  • la Cour des comptes considère que la situation financière de Rennes Métropole est « saine » malgré un endettement croissant (observations définitives du 27-09-2024)
  • la Cour des comptes indique que la ville de Rennes « a mené une politique d’investissements ambitieuse …/… qu’elle a financée par un recours à l’emprunt conséquent. Ce faisant, son niveau d’endettement a progressé au cours de la période, à la différence des communes de la strate qui l’ont globalement stabilisé, et elle est désormais plus endettée que la moyenne. Cependant, elle prévoit de maintenir un haut niveau d’investissements qui fera passer son encours de dette de 281 M€ en 2023 à 355 M€ en 2028» (extrait de son rapport de mai 2025).

Ni plus, ni moins.

Associer la subvention accordée par la ville de Rennes aux populations civiles de Palestine à un soi-disant endettement excessif de Rennes Métropole relève de l’incompétence ou/et (malheureusement, je le crains) de la malveillance.

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