Mais comment avoir plus d’un tour dans son sac ?…
Le décret du 27 août 2025 vient de fixer au 15 mars 2026 la date du premier tour des élections pour le renouvellement des conseils municipaux (et communautaires).
A Rennes comme ailleurs, la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 26 février 2026 à 18 heures… ce qui pourrait laisser le temps de « voir venir ».
En attendant, et à défaut de candidatures « officielles », on peut tenter d’identifier un certain nombre de possibles (voire probables) têtes de liste. Mais l’exercice n’est pas facile, parce que l’on voit bien qu’en ce moment certains jouent manifestement au chat et à la souris.
Je n’ai pas la prétention de tout comprendre de ce qui se passe, bien loin de là, mais au moins puis-je relever ce qui suit.
On sait que les candidats doivent obligatoirement ouvrir un compte de campagne et déclarer à la Préfecture un mandataire financier (personne physique ou association de financement électorale) avant de commencer à percevoir ou dépenser des fonds (par exemple pour la location de salle, impression de tracts, site internet, etc.).
De ce point de vue, j’ai noté au Journal officiel des associations du 29 juillet 2025 la création de « l’association de financement électoral pour la campagne municipale 2026 de l’Espoir Rennais », qui se présente comme une liste conduite par Thomas Rousseau, lequel (comme bien d’autres) appelle à un grand rassemblement… non seulement autour d’un programme, mais très clairement autour de lui.
C’est à ce jour la seule AFE déclarée, alors que j’observe – simplement à titre d’exemples – qu’avaient été créées à l’occasion des précédentes élections municipales :
- le 4 mars 2019, l’association de financement électoral de Carole Gandon, candidate tête de liste pour les élections municipales de mars 2020 à Rennes – AFE Carole Gandon
- le 15 octobre 2019, l’Association de financement de Charles Compagnon, candidat aux élections municipales de Rennes 2020 – AFE Charles Compagnon
On me dira peut-être que ça ne veut rien dire, qu’il faut donner du temps au temps… qu’il faut déjà s’organiser pour tenter de réunir au premier tour 10 % des suffrages exprimés pour pouvoir se maintenir au second tour, ou à défaut de réunir au moins 5 % des suffrages exprimés pour pouvoir fusionner avec une liste ayant obtenu plus de 10% des voix.
Mais j’en vois pour qui ça doit être un véritable casse-tête !…
Parce que, dans le cas d’espèce : s’unir pour tenter de gagner, ça peut très vite se révéler le meilleur moyen de perdre.
