La multi ani, Moldova
J’avoue humblement qu’en 1991 je n’ai prêté aucune attention à la création du « triangle de Weimar » par les ministres des Affaires étrangères français, allemand et polonais.
Cette initiative actait pourtant la bonne idée que les 3 pays partageaient une vision commune du devenir de l’Europe et que la réconciliation des sociétés permettrait une action européenne concertée, et elle a été féconde.
Par contre, il ne peut pas m’échapper que c’est en 1991 également que la République de Moldavie a proclamé son indépendance de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques.
J’ai pris beaucoup de plaisir à en parler sur ce blog à plusieurs reprises.
J’ai notamment partagé l’envie qui m’avait pris d’aller « féliciter » la République de Moldavie au micro de Radio Moldova Internationale pour les 15 ans de son indépendance.
Cette année-là, j’y étais allé, comme toujours, par le plancher des vaches en m’assurant de pouvoir y être les 26 et 27 août de l’année 2006, il y a donc 19 ans.
Que de beaux souvenirs !… (CLIC)
Et quelle chance j’ai eu, d’être l’année suivante à Chișinău le 27 août pour le « Ziua Independenție » (CLIC).
Evidemment, ça m’amuse de voir notre Président discourir en roumain (la langue officielle du pays, qui est particulièrement phonétique), mais ça part d’une bonne intention.
Je me réjouis aujourd’hui que – dans le contexte géopolitique que l’on sait – ce soit dans le format du « triangle de Weimar » qu’à l’invitation de Maïa Sandu, Présidente de la République de Moldavie, le Président Emmanuel Macron, le Chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre polonais Donald Tusk se soient rendus en Moldavie pour réaffirmer ensemble leur plein soutien à la sécurité, à la souveraineté et au chemin européen de la Moldavie, à l’occasion du 34ème anniversaire de son indépendance.
Et je regrette profondément de ne pas y avoir été à ce moment-là…
D’autant que je vois que Dacian Cioloș – qui fût commissaire européen de l’agriculture et premier ministre de la Roumanie – que j’ai eu l’honneur d’accueillir à la maison sans même m’en rendre vraiment compte tant il était modeste, était lui-même à Chisinau en ce moment qui compte.
