A propos du devoir de mémoire
J’essaie d’être indulgent à l’égard de la personne qui a signé l’article publié par le quotidien Ouest-France ce 3 août 2025, dont voici un extrait :
J’ai parfois la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien… mais quand même !…
Il me semble qu’il ne devait pas y avoir beaucoup de Bretilliens et de Bretiliennes durant la Seconde Guerre mondiale.
Et ça ne me paraît pas anodin d’alimenter l’idée contraire qui tend à conforter la légitimité de la collectivité territoriale.
Ce qui m’inquiète, ce n’est pas tant que cet article ait été écrit par une jeune étudiante en première année de l’école de journalisme de Toulouse qui a décroché cet été un stage auprès du quotidien Ouest-France, car elle devrait pouvoir se perfectionner au cours des 3 années d’étude qu’elle vient d’entamer.
Ce qui m’inquiète, c’est qu’à l’insu de son plein gré, le quotidien la laisse signer sans sourciller comme si c’était une journaliste en titre… au nez et à la barbe de ses lecteurs.
Et, j’espère que vous me pardonnerez, mais je pose encore une question qui fâche : à quoi sert donc la légion de rédacteurs en chef et de chefs de rédaction en poste à Ouest-France ?
On a eu droit aux poilus bretilliens, alors les résistants de la seconde guerre mondiale, forcément, le sont aussi. Qui sait, peut-être que nous-mêmes, plus tard quand nous ne serons plus, nous ne saurons pas que nous fûmes ce que nous n’avons jamais été.
Tu fumes, toi… maintenant ?… 😉
Je serais tenté de dire : »heureusement qu’il existe encore des personnes vigilantes comme toi… » mais ce serait avec un ton désabusé pour ne pas dire désespéré…Le constat de ces journalistes et institutions qui ,plus ou moins insidieusement et en dépit de notre vigilance falsifient l’Histoire m’afflige. A leur niveau ,ils se comportent comme Poutine qui dit et écrit que l’Ukraine n’a jamais existé. Le problème c’est qu’ils n’en sont pas conscients et qu’il leur parait naturel de nommer comme Bretilliens les poilus de 14 et les Résistants de 39-45 nés en Ill et Vilaine et qui se considéraient eux comme habitants d’Ille et Vilaine.
J’aime bien l’humour de notre « ami » M. Deshayes….J’espère au moins qu’aucun de mes proches qui pourrait prendre la parole pour évoquer ma vie avant qu’on m’incinère n’aura la mauvais idée de m’appliquer ce qualificatif !