Que d’interrogations !…

Je me souviens que, dans le débat qui l’avait opposé à Mickaël Bouloux dans le « TVR Politique » diffusé sur TV Rennes le 14 juin 2022 au lendemain du premier tour des élections législatives, Florian Bachelier  avait manifesté son intention de porter plainte pour diffamation contre le journal « Le Monde »… auquel il reprochait un article au vitriol susceptible de lui porter préjudice.

Je me souviens aussi que le média « Rennes Infos Autrement » du 20 juin 2022 avait rapporté ses propos dans les termes suivants :

«Sur les chiffres révélés par ce journal, a-t-il expliqué sur les plateaux de TV Rennes, je réserverai ma réponse au juge sur cette commande (de la ville de Rennes ?) qui a été réalisée une semaine avant le premier tour des élections législatives. Il s’agit pour moi de diffamation et j’irai devant la justice en élargissant cette procédure à l’ensemble des gens qui colportent ces fake news.»

Je sais que tout début septembre 2022 (il était grand temps, au regard de la question de la prescription), Maître Florian Bachelier a bien déposé une plainte par l’intermédiaire de « ses » avocats.

Mais ne me demandez pas sur quoi exactement, ni combien d’avocats il faut à un avocat pour essayer de sécuriser une procédure… qui vient se révéler judiciairement en échec.

Ce que je sais, c’est que l’affaire a suivi son cours.

Suite au communiqué de presse publié le 27 juin dernier (c’est-à-dire 3 ans plus tard) sur le site du mouvement «  La France Unie » dont la substance reste à démontrer et dont Florian Bachelier se trouve être le président (ça tombe bien), je me permets de formuler quelques observations.

1. je me demande en premier lieu pourquoi Maître Florian Bachelier n’a pas commencé par user de son droit de réponse, puisque toute personne qui se retrouve nommée ou désignée sur un site internet ou dans un journal peut obtenir un droit de réponse, conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, dite loi sur la liberté de la presse : c’est tellement plus simple
2. je m’interroge sur les raisons pour lesquelles Maitre Florian Bachelier n’a pas choisi la procédure dite de citation directe qui est beaucoup plus rapide que celle qu’il a choisie, mais c’est peut-être parce que sa « procédure bâillon » aurait été plus vite évacuée et que ce n’était pas le but du jeu ?
3. je ne comprends pas pourquoi Maître Florian Bachelier (courageux, mais pas téméraire ?) tient tant à cacher le fait que sa plainte en diffamation vise en réalité le directeur de la publication, puisque : lorsque la diffamation provient d’un journal, le responsable est le directeur de la publication et que lorsque ce dernier se distingue des auteurs eux-mêmes, ces derniers (en l’occurrence, ces dernières) ne peuvent peut être impliquées qu’en qualité de complices
4. je ne m’interroge pas sur le fait que la plainte ne porte manifestement pas sur ce qu’il avait annoncé (je devrais dire : ce qu’il avait prétendu), puisqu’il n’aurait évidemment pu prouver sa bonne foi sur les questions budgétaires concernant la questure qu’en reconnaissant sa totale incompétence !… (je peux largement argumenter si besoin)
5. en toutes hypothèses, j’ai chaque jour un peu plus de mal à comprendre ce qui fait que – ce 22 juillet 2025 – Florian Bachelier n’ait pas encore donné suite à son engagement en date du 27 juin 2025 de publier « l’intégralité du dossier – pièces, attestations, constats, échanges», qui devait être « mis en ligne dans les prochains jours » pour que chacun puisse se faire une opinion éclairée sur ce sujet.

NB : voici un lien direct vers le texte du communiqué au format pdf, tel que disponible sur le site de La France Unie : https://lafranceunie.fr/medias/cp—27062025/cp.pdf