Encore une contrariété
Florian Bachelier vient de s’exprimer dans les colonnes du JDD à propos de la décision du Conseil d’État relative au pluralisme et à l’indépendance de l’information dans les médias audiovisuels.
C’est beau l’éloquence.
J’aime beaucoup ce passage en particulier :
Pour commencer, j’aurais tendance à dire que la phrase est bien… balancée.
Mais : non, je rigole… un avocat ne va quand même pas balancer ses clients. 😉
En tous cas, on a la démonstration qu’encore une fois c’est finalement tout simple (la gauche est devenue de droite et la droite de gauche) ***en même temps*** que c’est assez compliqué.
Au passage, je vous fais tout de même remarquer que l’auteur se place dans l’hypothèse où les carrés sont plus petits que les ronds, mais on ne peut pas lui en vouloir : chacun fait ce qu’il peut.
Tout le reste de l’article est du pur Florian Bachelier, qui nous explique par exemple que Vincent Bolloré « est riche, il est catholique, il est conservateur et il est Breton. Cela fait au moins trois raisons de s’en méfier. ».
Il est vrai que l’ex premier questeur de l’Assemblée Nationale n’a jamais su très bien compter.
Il faut bien comprendre que, s’il en a tant après l’intolérante intelligenstia – et plus spécialement encore après celle du 1er arrondissement de la capitale – c’est qu’il n’en est certainement pas.
Lui se pose les mêmes questions que vous et moi, à savoir que : si ça continue comme ça, « qui contrôlera nos Beria d’opérette ? Qui custodiet ipsos custodes ? ».
C’est vrai que ça vaudrait le coup de poser ces questions-là comme ça, dans la rue, à Monsieur et Madame Tout le monde… pour savoir ce qu’ils peuvent bien en penser.
Ça leur changerait les idées. 😂😂😂
Et si le micro-trottoir ne marchait pas, je suggère à Florian Bachelier de lancer un nouveau « sondage du jour » sur le site internet de son faux-nez : « La France Unie », qui est gelé depuis le mois d’octobre.
Du temps de l’affaire Benalla, notre premier questeur avait tapé sur le Sénat. Maintenant, il tape sur le Conseil d’Etat. Il lui reste encore l’A.N., le Conseil Constitutionnel et la Présidence de République….
Sa critique des autres instances est déjà bien engagée puisqu’il prétend dans cet article que : « Comme la Cour des comptes, comme le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État panique – pour reprendre l’expression de l’extrême gauche bourgeoise – en voyant que l’arrivée de Madame Le Pen aux responsabilités est de plus en plus imaginable ».
Et lorsque dans cet article il attaque Ariane Chemin, il sait très bien qu’il attaque la journaliste qui a révélé que les coups portés lors de la manifestation du 1er mai, place de la Contrescarpe, sur un couple – dont la scène est filmée par Taha Bouhafs – l’ont été par Alexandre Benalla (ce sera le début de l’affaire : clic ).