Dix ans
Je ne peux tout de même pas laisser passer ce 20 juin 2023 sans rappeler qu’il y a exactement 10 ans le Conseil général d’Ille-et-Vilaine s’est cru juridiquement et moralement autorisé à nommer les habitants dudit territoire… sans même prendre soin de les consulter.
Je viens de publier à cette occasion une petite brochure qui s’attache à exposer la procédure retenue par le Président pour octroyer de force cette appellation à ses administrés.
L’objectif est de conserver scrupuleusement la trace de cet abus de pouvoir.
C’est la raison pour laquelle j’ai procédé au dépôt légal de ce document auprès de la Bibliothèque Nationale et que j’ai procédé ces derniers jours à une assez large diffusion auprès de personnes physiques et de personnes morales que j’ai cru susceptibles d’en avoir usage.
La version numérique est au bout de ce lien, mais je ne manquerai pas d’adresser gracieusement un exemplaire par courrier postal à tous ceux qui en exprimeraient le souhait.
Pour les Bretons de Loire-Atlantique le sujet est : Être ou ne pas être ligérien ! Ce n’est pas Paris qui décide de la bretonnité des gens du pays nantais mais l’Histoire.
A part le conseil départemental et la presse locale, qui peut bien employer cette appellation ? Ce qui me plait le plus, c’est son application à un passé révolu du genre les poilus bretilliens. La notion de néo-bretillien n’est pas mal non plus.
L’expression territoire bretillien pour remplacer Ille-et-Vilaine n’est pas mal non plus.
C’est là que c’est intéressant de relire le 3ème « livrable » du marché conclu à l’époque avec le vénéré publicitaire Jacques Delanoë :
http://etreounepasetrebretillien.com/wp-content/uploads/2014/06/livrable_3.pdf
Je rigole encore du « 2ème parti pris » qui fait référence à « l’épisode Jéhannin » !…
Les révolutions culturelles mettent au moins 10 ans à se diffuser dans les esprits. En l’espèce, c’est pas encore gagné.