Allez savoir
Ce vendredi 4 mars, je me suis permis d’interpeller le Président de la République au sujet de la Grand-Croix de la légion d’honneur dont peut s’honorer Vladimir Poutine depuis le 22 septembre 2006, et je l’ai fait dans les termes suivants :
« Je comprends bien qu’il peut y avoir actuellement plus urgent qu’y procéder sans délai, mais je viens vous interroger sur le point de savoir si – en votre qualité de Grand Chancelier de la Légion d’honneur – vous avez ou non décidé d’engager dès que possible à l’encontre de Vladimir Poutine une démarche de retrait de cette décoration, qui m’apparaît hautement symbolique bien au-delà de nos frontières. »
Je salue la rapidité de la réponse que j’ai reçue ce mardi 8 mars.
Je note que cette réponse, qui est portée par le chef de cabinet de la Présidence (quand même), autorise évidemment bien des interprétations.
Mais je dirais bien que c’est… de bonne guerre.
Un avis de réception, c’est parfois ce que je spécifie dans l’envoi de mail. Donc le courrier n’est pas perdu. Il suffit d’écouter à la fin de quelle rencontre de la « population » et sur quelle question sera annoncée la réponse.