Une question de hasard ou/et de nécessités ?
J’ai été très sensible à un récent commentaire émanant de Michel Deshayes à propos de la situation en Ukraine, citant fidèlement un certain Stefan Zweig (ICI) : »
« Regarde les donc bien ces apatrides, toi qui as la chance de savoir où sont ta maison et ton pays […]. Regarde les bien, ces déracinés, toi qui as la chance de savoir de quoi tu vis et pour qui, afin de comprendre avec humilité à quel point le hasard t’a favorisé par rapport aux autres. »
Ça m’a fait réfléchir au sort des Ukrainiens et de plusieurs de leurs voisins… à commencer par celui de mes amis moldaves, qui ne sont pas membres de l’UE (pour m’en tenir aujourd’hui aux questions de portée européenne).
J’ai immédiatement pensé que ce qui devrait rester le point d’orgue de la trop éphémère campagne de Christiane Taubira, ce sera ce rappel – au cours de son ultime meeting à Rennes – de ce qui m’apparaît essentiel :
« Etre né quelque part, pour celui qui est né… c’est toujours un hasard » (Maxime Leforestier)
(cliquer sur l’image pour visionner la vidéo a cappella)
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Ça ne se voit pas sur les images, mais Christiane Taubira est une très grande dame. 😉
Et, même si c’est physiquement la plus petite candidate à la présidence, je crois que je vais voter pour elle au premier tour des élections présidentielles, et d’ailleurs aussi très vraisemblablement au deuxième tour… pendant que j’y suis.
Même si je sais pertinemment que c’est littéralement : NUL !… 😉
Au moins aurais-je officiellement exprimé mon opinion de mon mieux.