La faute au stagiaire, peut-être ?…

On sait trop bien que le quotidien Ouest-France est loin d’être un journal d’investigation, mais on pourrait tout de même espérer qu’il évite de publier des informations notoirement erronées en relayant approximativement les propos tenus sur la page FaceBook de la personne concernée.

Or, voici un extrait du jugement définitif à l’origine de la démission du député LREM de la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine :

« Attendu que les faits reprochés à Mostapha Laabid sont graves, s’agissant de détournement à des fins personnelles ou indus de fonds perçus par une association oeuvrant dans le domaine social au profit des plus démunis et ce d’autant plus, que sur une partie de ces faits, Mostapha Laabid était élu de la République, alors que la société est en droit d’attendre d’un président d’association recevant des fonds publics, comme d’un élu de la République, la plus parfaite probité

…/…

Attendu qu’au regard de la gravité des faits commis qui contribuent à porter atteinte à la crédibilité de la vie politique, de la personnalité de son auteur, et de sa qualité d’élu sur une partie de la période de prévention, la peine complémentaire d’inéligibilité durant trois années, sera confirmée sur le fondement de l’article 121-26 du code pénal. »

Dans ces conditions, à qui veut-on faire croire que les faits reprochés se sont en totalité produits « dans le cadre de l’engagement associatif de Mustapha Laabid antérieur à son mandat de député » ?

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Si besoin, voir au bout de ce lien près d’une centaine de contributions de ma part à ce sujet.

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