Morvarc’h
C’est marrant, j’ai eu hier très exactement la même idée que « Le » Daniel dont il est question dans un article du quotidien Ouest-France publié ce jour à propos de l’énigmatique cheval qui vient d’être installé sur l’esplanade de la gare de Rennes.
J’ai en effet tenu à aller voir de mes yeux le pourquoi de la vive polémique qui s’est propagée ces derniers jours sur les réseaux sociaux.
Quand on survole ces réseaux, on retire l’impression que cette sculpture monumentale (bien que ce soit très relatif à l’échelle de la gare) aurait « l’art » de déplaire.
En ce qui me concerne, je trouve qu’elle ne mérite certainement pas les excès d’indignité dont elle est l’objet, qui masquent parfois assez mal la recherche d’une querelle avec la municipalité.
A mon humble avis, d’une part la vue en contre-plongée n’est pas la plus avantageuse et d’autre part, quand on regarde l’œuvre depuis la gare, ses formes sont malheureusement en bonne partie gâchées par le fond brouillon des immeubles qui l’environnent.
Et puis, j’ai détesté voir surgir la pub de l’AG2R entre les pattes du cheval. 🙁
Mais qu’est-ce que ce serait bien si on pouvait en faire le tour !…
Il n’y a peut être pas lieu de polémiquer, laissons le en même temps…
Le point de vue qui semble le plus apte pour admirer me paraît être celui de la place.
Il s’agit d’un cheval s’abreuvant, et c’est le seul point de vue respectant cela.
C’est vrai qu’il aurait mérité de faire 2 m de plus , pour trancher sur le dôme.
La couleur gris argenté n’aide pas à se détacher non plus.
Comparé à la sculpture précédente, il rompt avec l’ère minérale de la période Hervé qui adorait l’ardoise et le granit sans doute et qui n’a rien planté dans le centre , ni mis de fontaine…