Il est passé par ici, il repassera par là…
Vendredi 26 mars 2021 : Thierry Burlot officialise sa candidature aux élections régionales en Bretagne et annonce son « Breizh Tour » en autobus
Vendredi 2 avril 2021 : parution du décret généralisant le « confinement » en Métropole
Mercredi 7 avril 2021 : Thierry Burlot publie un communiqué de presse intitulé « La santé d’abord » dans lequel il indique « Je ne demande donc ni dérogation ni exception. Je crois que, comme chacune et chacun, élu ou candidat, candidat ou pas, doit s’adapter et faire en sorte de respecter les règles »
Mardi 13 avril 2021 : Très peiné, le Président de l’Assemblée Nationale, Richard Ferrand, déclare que son « ami Thierry Burlot a dû remiser pour tout le mois d’avril son autobus au garage »
Mardi 13 avril 2021 : Jean Castex annonce au Parlement le report des élections régionales des 13 et 20 juin aux 20 et 27 juin 2021
Jeudi 15 avril 2021 : Contre toute attente, l’autobus est repéré sur le port de Paimpol où subsidiairement il affiche des dates d’élection devenues erronées
Jeudi 15 avril 2021 : Sans rire, le directeur de campagne de Thierry Burlot : Olivier Dulucq « confirme qu’aucun candidat ne circule, qu’aucun ne joue de ses mandats pour le faire et que seuls des professionnels font leur métier, en livrant du matériel de campagne à nos très nombreux soutiens à Paimpol »
Vendredi 16 avril 2021 : L’autobus est localisé à Vannes, où les « réceptionnistes » prennent cette fois-ci bien soin de masquer la date des élections.
Une petite question, pour la forme : je chipote, mais ne serait-il pas utile d’informer les militants vannetais que, depuis l’arrêté du Préfet du Morbihan en date du 26 mars 2021, le port du masque est obligatoire dans l’espace public pour toute personne de 11 ans et plus à l’exception des personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical ?
Le bus peut circuler au-delà du rayon des 10 km ?
Olivier Dulucq a pris soin d’apporter cette précision : « Je vous confirme qu’aucun candidat ne circule, qu’aucun ne joue de ses mandats pour le faire et que seuls des professionnels font leur métier, en livrant du matériel de campagne à nos très nombreux soutiens à Paimpol »
Il est vrai que n’importe qui ne peut pas conduire un autobus, et que dans le cas d’espèce les conducteurs sont forcément des professionnels, salariés de l’association de campagne ou d’un prestataire de cette association.
A ma connaissance, les déplacements professionnels ne sont pas géographiquement limités.
Toutefois, le fait qu’aucun candidat ne circule ne prouve pas qu’aucun militant n’accompagne les professionnels.
Les règles de la campagne électorale présentement en vigueur sont au bout de ce lien (clic).
Alors que prévaut toujours la règle des 10 km, Le Premier Ministre a déclaré le 13 avril à l’Assemblée Nationale : « les déplacements des candidats dans le ressort de la circonscription électorale, ainsi que des militants qui les accompagnent dans leur campagne » seront autorisés « sur la base d’une attestation du candidat ou, à défaut, de son mandataire financier » .
Gérald Darmanin, intervenu en fin de séance, l’a confirmé.
Concernant la propagande, le Premier Ministre a indiqué que : « La distribution des tracts dans les boîtes aux lettres, le collage des affiches, le porte-à-porte » vont faire l’objet de règles précises, qui figureront dans une circulaire du ministère de l’Intérieur « d’ici la fin de la semaine » .
Guettons cette circulaire.
Il parait qu’au 2ème tour, ils vont nous surprendre !… 🙂