Qu’est-ce qu’on dit ?…
Après sa déroute au second tour des élections municipales de juin 2020, La République en Marche n’a pas voulu laisser tomber ses têtes de liste malheureuses.
On peut le vérifier sans aller chercher bien loin :
- Carole Gandon, tête de liste malheureuse à Rennes a été embauchée au cours du mois d’octobre en qualité de « conseillère développement économique des quartiers » par la Ministre de la ville, Nadia Hai dont un certain Florian Bachelier n’avait pas manqué de soutenir la candidature à la Questure
tandis que
- Aurélie Taquillain, tête de liste malheureuse à Courbevoie était embauchée au même moment en qualité de cheffe de cabinet par Florian Bachelier, député de la 8ème circonscription d’Ille-et-Vilaine, subsidiairement premier questeur de l’Assemblée Nationale
Je ne rentre pas ici dans le détail des relations militantes qu’entretiennent Florian Bachelier, Carole Gandon, Nadia Hai, Aurélie Taquillain et notamment Thierry Solère qui a désormais l’oreille de notre Président, ce serait trop long.
Je n’aborde pas non plus la question du parcours d’Aurélie Taquillain et de ce que fût sa proximité avec La Manif pour Tous… avec Luc Chatel, Georges Tron, Patrick Ollier, Claude Guéant, ou encore Patrick Balkany, puisqu’elle parait les avoir tous plus ou moins reniés. J’indique simplement que, si besoin, on peut approfondir les choses par ici et que c’est édifiant.
Sous l’angle (un peu étroit, j’en conviens) de ses indemnités de fonction, j’observe qu’Aurélie Taquillain, qui reste conseillère départementale des Hauts de Seine (35.937,96 € annuel brut, soit environ 2.500 € mensuels ?), a perdu ses attributions d’adjointe au maire d’une ville de plus de 80.000 habitants (environ 1.700 € mensuels), de conseillère communautaire de l’établissement public territorial « Paris Ouest La Défense » (environ 230 € mensuels) et très possiblement d’autres fonctions liées à ses mandats.
Son revers électoral lui coûte donc accessoirement au grand minimum 2.000 euros par mois.
La bonne nouvelle, c’est que son recrutement en qualité de collaboratrice parlementaire de Florian Bachelier devrait lui permettre de voir plus tranquillement venir.
Merci, patron !… 😉
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Il parait que Lavoisier ne l’aurait jamais dit exactement comme ça (mais c’est bien égal), et en même temps (si on peut dire) qu’Anaxagore de Clazomènes (Ve siècle av. J.-C) l’aurait formulé comme ça :
Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau
Alors, c’est tout bon !… 😉 😉 😉
Lavoisier l’a formulé pour la science, ici c’est de conscience ou d’économie. Mais si, mais si ….
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