Ah, apparemment j’aurais commis une sérieuse faute en me permettant de commenter sur FaceBook un « post » relatif à la situation de Jean-Paul Delevoye…
Ah, je vois que je ne suis pas le seul à m’intéresser à la question, mais je n’ai pas accès à l’article de l’Humanité tout entier…
Il commence comme ça :
LA BELLE RETRAITE DE JEAN-PAUL DELEVOYE
Dimanche, 15 Décembre, 2019
Gérard Lepuill
Depuis, quelques jours des appels à la démission de Jean-Paul Delevoye du gouvernement se multiplient, suite à la découverte par les Français de plusieurs activités grassement rémunérées depuis qu’il est au gouvernement. Selon les chiffres avancés par Le Monde, il aurait ainsi perçu 12 000€ nets par mois en 2018. La somme annuelle serait de 78 408€ sur l’année au titre d’un ancien poste de « conseiller du délégué général » du groupe IGS ainsi que 73 338€ la même année, puis 62 216€ la en 2019 en temps que président d’honneur du groupe de réflexion Parallaxe.
En entrant au gouvernement, Jean-Paul Delevoye avait omis de déclarer ses multiples activités et de renoncer aux salaires qui vont avec dans certains cas. En tout, aurait aussi omis de déclarer pas moins de treize activités dont certains peuvent être sujettes à des conflits d’intérêts. Le « Monsieur retraite du gouvernement » est né en 1947. Il a donc l’âge de la retraite et l’examen de son parcours de vie est d’abord celui d’un homme politique qui été conseiller général, maire, député, sénateur et ministre. Il a également été chef d’entreprise dans l’industrie agroalimentaire, sans que l’on sache s’il a cumulé cette activité professionnelle, et le salaire qui va avec, en même temps que ses mandats d’élu.
Conseiller général du canton de Bapaume dans le Pas de Calais de 1980 à 2001, on peut raisonnablement penser que cette rémunération d’élu départemental lui vaut une pension de retraite non négligeable. S’y ajoute sa rémunération comme maire de Bapaume de 1982 à 2002 et de 2004 à 2014. Là encore, il a pu cumuler des trimestres de retraite. Il fut député du Pas de Calais et 1986 à 1988. C’était du temps de la première cohabitation entre François Mitterrand et le parti de Jacques Chirac, lequel devint Premier ministre durant ces deux années. Signalons à ce propos que Jean-Paul Delevoye était alors membre du RPR, qu’il sera ensuite à l’UMP et qu’il a tourné casaque pour rejoindre La République en Marche d’Emmanuel Macron quand ce dernier a annoncé sa candidature pour la présidence de la République. Macron en a fait son homme de confiance au point de lui confier la présidence de l’investiture des candidats à la députation de la République en marche pour les élections législatives de 2017.
La suite est réservée aux abonnés
On sait aussi que Jean-Paul Delevoye bénéficie de 2 retraites de parlementaires (député et sénateur) qui n’ont été et ne seront suspendues que pendant qu’il est membre du gouvernement (ce qu’il est seulement dans la 2de version de son poste de Haut Commissaire)
Jean-Paul Delevoye a une retraite de député et une retraite de sénateur (ce n’est pas la même et elles s’ajoutent !..).
Elle n’ont pas été suspendues pendant qu’il était Haut Commissaire non membre du gouvernement du 14 septembre 2017 au 3 septembre 2019 (2 ans).
Elle ont été suspendues (comme c’est la règle) pendant qu’il a été Haut Commissaire membre du gouvernement du 4 septembre 2019 à ce jour (3 mois).
Le pauvre ne va plus avoir maintenant que sa retraite du régime général + ses retraites d’élu local (municipal et départemental) pour lesquels il y a eu 2 régimes dérogatoires successifs + sa retraite de ministre (qu’il a continué à toucher apparemment sans interruption) + des « gratifications » comme il dit qui pourraient ressembler aux précédentes + de nouvelles « gratifications » comme il dit parce qu’il sait rebondir + les avantages liées à ses fonctions bénévoles d’hier, d’aujourd’hui et de demain (comme par exemple les transports SNCF gratuits) + des petites faveurs ici ou là…
Je pense que ça doit faire sensiblement plus de 1.000 euros par mois (d’autant que le minimum vieillesse dépasse déjà pour une personne seule les 900 euros par mois).
On ne se faisait pas de soucis pour lui !!
Une LaRem disait l’autre jour à la TV : « Personnellement, comme 90% des Français, je cotise à 9 caisses de retraite, donc cette réforme etc… »
Heu… de quels Français elle parlait ?
Flické vous êtes !
J’ai dû commettre une erreur, mais j’étais de bonne foi… 😉
Ah, je vois que je ne suis pas le seul à m’intéresser à la question, mais je n’ai pas accès à l’article de l’Humanité tout entier…
Il commence comme ça :
LA BELLE RETRAITE DE JEAN-PAUL DELEVOYE
Dimanche, 15 Décembre, 2019
Gérard Lepuill
Depuis, quelques jours des appels à la démission de Jean-Paul Delevoye du gouvernement se multiplient, suite à la découverte par les Français de plusieurs activités grassement rémunérées depuis qu’il est au gouvernement. Selon les chiffres avancés par Le Monde, il aurait ainsi perçu 12 000€ nets par mois en 2018. La somme annuelle serait de 78 408€ sur l’année au titre d’un ancien poste de « conseiller du délégué général » du groupe IGS ainsi que 73 338€ la même année, puis 62 216€ la en 2019 en temps que président d’honneur du groupe de réflexion Parallaxe.
En entrant au gouvernement, Jean-Paul Delevoye avait omis de déclarer ses multiples activités et de renoncer aux salaires qui vont avec dans certains cas. En tout, aurait aussi omis de déclarer pas moins de treize activités dont certains peuvent être sujettes à des conflits d’intérêts. Le « Monsieur retraite du gouvernement » est né en 1947. Il a donc l’âge de la retraite et l’examen de son parcours de vie est d’abord celui d’un homme politique qui été conseiller général, maire, député, sénateur et ministre. Il a également été chef d’entreprise dans l’industrie agroalimentaire, sans que l’on sache s’il a cumulé cette activité professionnelle, et le salaire qui va avec, en même temps que ses mandats d’élu.
Conseiller général du canton de Bapaume dans le Pas de Calais de 1980 à 2001, on peut raisonnablement penser que cette rémunération d’élu départemental lui vaut une pension de retraite non négligeable. S’y ajoute sa rémunération comme maire de Bapaume de 1982 à 2002 et de 2004 à 2014. Là encore, il a pu cumuler des trimestres de retraite. Il fut député du Pas de Calais et 1986 à 1988. C’était du temps de la première cohabitation entre François Mitterrand et le parti de Jacques Chirac, lequel devint Premier ministre durant ces deux années. Signalons à ce propos que Jean-Paul Delevoye était alors membre du RPR, qu’il sera ensuite à l’UMP et qu’il a tourné casaque pour rejoindre La République en Marche d’Emmanuel Macron quand ce dernier a annoncé sa candidature pour la présidence de la République. Macron en a fait son homme de confiance au point de lui confier la présidence de l’investiture des candidats à la députation de la République en marche pour les élections législatives de 2017.
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On sait aussi que Jean-Paul Delevoye bénéficie de 2 retraites de parlementaires (député et sénateur) qui n’ont été et ne seront suspendues que pendant qu’il est membre du gouvernement (ce qu’il est seulement dans la 2de version de son poste de Haut Commissaire)
Il a démissionné, mais il va pouvoir survivre.
Jean-Paul Delevoye a une retraite de député et une retraite de sénateur (ce n’est pas la même et elles s’ajoutent !..).
Elle n’ont pas été suspendues pendant qu’il était Haut Commissaire non membre du gouvernement du 14 septembre 2017 au 3 septembre 2019 (2 ans).
Elle ont été suspendues (comme c’est la règle) pendant qu’il a été Haut Commissaire membre du gouvernement du 4 septembre 2019 à ce jour (3 mois).
Le pauvre ne va plus avoir maintenant que sa retraite du régime général + ses retraites d’élu local (municipal et départemental) pour lesquels il y a eu 2 régimes dérogatoires successifs + sa retraite de ministre (qu’il a continué à toucher apparemment sans interruption) + des « gratifications » comme il dit qui pourraient ressembler aux précédentes + de nouvelles « gratifications » comme il dit parce qu’il sait rebondir + les avantages liées à ses fonctions bénévoles d’hier, d’aujourd’hui et de demain (comme par exemple les transports SNCF gratuits) + des petites faveurs ici ou là…
Je pense que ça doit faire sensiblement plus de 1.000 euros par mois (d’autant que le minimum vieillesse dépasse déjà pour une personne seule les 900 euros par mois).
On ne se faisait pas de soucis pour lui !!
Une LaRem disait l’autre jour à la TV : « Personnellement, comme 90% des Français, je cotise à 9 caisses de retraite, donc cette réforme etc… »
Heu… de quels Français elle parlait ?