Une commission d’experts
Le quotidien Ouest-France nous a informé le mois dernier que La République en Marche avait créé une commission départementale d’investiture de 16 membres (présidée par Carole Gandon et dans laquelle figurent notamment tous les parlementaires LREM d’Ille-et-Vilaine), qui doit examiner les projets de tous ceux et de toutes celles qui souhaitent briguer les mairies de moins de 9.000 habitants (soit plus de 95% des mairies puisque je n’en vois guère qu’une dizaine sur 333 dans le Département à compter plus de 9.000 habitants).
Sa mission est plus précisément d’épauler la commission nationale d’investiture en effectuant des recommandations sur les candidats qui se présentent dans toutes les communes françaises.
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Parmi les 10 engagements éthiques qui doivent être pris par les candidats figure un engagement d’exemplarité aux termes duquel « l’élu(e) s’engage à respecter pleinement l’obligation de probité et à s’interdire tout risque de conflit d’intérêt et d’abus ».
Nul doute que Mustapha Laabi, député de la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine, qui est actuellement présumé innocent de toute malversation du fait de l’appel qu’il a formé sur sa récente condamnation pour abus de confiance, saura être particulièrement attentif aux candidatures et éminemment influent sur les décisions.
Sachant que Florian Bachelier a soutenu en son temps l’élection de Richard Ferrand au perchoir, je suis rassuré sur l’intransigeance dont saura faire preuve cette commission.
Je suis également très interrogatif sur les raisons qui semblent mettre à l’abri Richard Ferrand.
Je ne mésestime pas l’utilité de l’immunité parlementaire, mais je n’ai pas l’impression qu’elle s’applique au cas de figure.
extrait de wikipedia :
L’immunité parlementaire prévue à l’article 26 de la Constitution de la Cinquième République française offre une double immunité de juridiction : l’irresponsabilité et l’inviolabilité :
– l’irresponsabilité (ou immunité de fond /ou fonctionnelle) protège le parlementaire de toute poursuite pour des actions accomplies dans l’exercice de son mandat (non détachables de ses fonctions) ;
– l’inviolabilité (ou immunité de procédure) vise les activités extra-parlementaires (détachables de ses fonctions) : un parlementaire peut être poursuivi, mais toute mesure « coercitive » (au sens strict) à son encontre nécessite la mainlevée de son immunité par ses pairs.
LOL !