Un trio de choc
Voici ce que l’on peut lire dans les colonnes du Parisien ce 18 septembre 2018 :
Le ministre de l’Intérieur, qui a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas au sein de la majorité présidentielle, a pour sa part reçu des SMS de soutien de proches du chef de l’Etat. « Gérard, tu as bien fait », lui a écrit l’un d’eux. C’était un reproche « collectif », nous assure le locataire de la place Beauvau …/… Lundi dernier, autour de la table à l’Elysée, Emmanuel Macron et Gérard Collomb se sont donc expliqués en tête-à-tête, en présence de Brigitte Macron. Le ministre de l’Intérieur n’a pas rétropédalé, loin s’en faut. « Je lui ai dit ce qui n’allait pas, il m’a répondu. Le président voit bien que les temps sont durs, nous a confié le ministre. La première année, c’est la plus difficile. Vous êtes dans une espèce d’enthousiasme collectif ».
le premier de notre cordée, le premier flic de France et la première dame de service, ici tout sourires
Ça ne s’invente pas : « Emmanuel Macron et Gérard Collomb se sont donc expliqués en tête-à-tête, en présence de Brigitte Macron » !…
Tellement sympa les sourires ! Gérard Collomb a raison de retourner chez lui. C’est là que se passe la démocratie de proximité ! Pas à Paris. Si l’hexagone est incapable de fédéralisme il va à contre courant de l’histoire. La déception qui nous envahit vient de ce que nous attendions de pouvoir nous occuper de nous et non pas de continuer à nous prosterner devant l’administration parisienne aux mains d’élus impuissants face aux lobbies.