Encore un exemple de gabegie en Ille-et-Vilaine

Il est bien naturel que le Conseil départemental, qui joue un rôle essentiel dans l’offre de garde d’enfants en bas âge, porte une attention particulière à l’offre de garde pour les enfants de ses agents… où qu’ils demeurent sur son territoire.

On lui en voudrait du contraire.

Mais est-ce bien là une raison pour que la collectivité garde à sa charge environ 324.000 euros, soit près de 9.000 euros par an et par enfant du personnel gardé, pour accueillir en moyenne 25 enfants dans un établissement géré par le Département au pied de l’Hôtel du Département ?… (*)

Ne serait-ce pas accorder complaisamment à chacun de ses agents concernés, aux frais du contribuable naturellement, une petite faveur de près de 9.000 euros par an, soit de l’ordre de 700 euros non imposables par mois ?…

Il n’est évidemment pas question d’atteindre aux droits des salariés et même de manière plus générale aux droits des familles, mais – à l’heure où la collectivité rechigne à contracter avec l’Etat sur un taux directeur d’évolution de ses dépenses – il n’est pas question non plus de cacher toutes les petites dérives du « chef de file des solidarités humaines et territoriales » qui contribuent à plomber son budget et par voie de conséquence nos impôts.

Source : budget primitif 2018

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DROUET
DROUET
25 juin 2018 7 07 38 06386

Cela faisait partie de la politique sociale en faveur des agents du Département. La crèche départementale avait aussi été créé en raison de l’absence de structures sociales dans le quartier de Beauregard perdu au milieu des champs en 1979 lors de l’arrivée des administrations.Cet équipement a su s’adapter dans les années 2000 en offrant des places aux habitants du quartier par convention avec la Ville de Rennes. Ce genre d’équipement est par nature déficitaire, mais que dire des millions engloutis dans la communication départementale qui mériteraient également toute notre attention.