Je suis entouré de gens formidables

N’ayant pas trouvé de co-équipier pour effectuer de bout en bout un périple qui nous aurait conduit plus à l’Est encore… plus à l’Est que « d’habitude », en tous cas en ce qui me concerne, j’ai dû imaginer un nouveau projet qu’en mon for intérieur j’appelle parfois « mon triple saut ».

Je m’expliquerai là-dessus par la suite, mais en amont du premier saut… j’ai quelque chose à dire auquel je tiens.

Je suis entouré de gens formidables.

J’ai en effet consacré ma journée de mardi à charger la voiture.

Au tout dernier moment, une « OVSienne » que je ne connaissais pas – réalisant que je poursuivais, parmi d’autres objectifs, un objectif humanitaire du côté de la Moldavie – a généreusement proposé de venir m’apporter une kyrielle de savonnettes et tant qu’à faire de m’aider à procéder au chargement de tout mon barda !… Au moment où nous commencions à charger, ma voisine d’à côté est alors venue me confier avec beaucoup de gentillesse un grand carton de jolis vêtements et un autre de jouets. Cela a attiré l’attention de la petite fille d’en face qui observait le manège par la fenêtre et qui a convaincu sa maman de vider tout de suite ses armoires au profit de petits gagaouzes, vu qu’elle et son frère n’arrêtent pas de grandir !… Et du coup, tous les deux sont venus m’aider à organiser consciencieusement le chargement, et en particulier à mettre des dizaines de kilos de vêtements sous vide pour qu’ils prennent beaucoup moins de place (ce qui, soit dit en passant, m’a conduit à acheter un aspirateur de voiture, en prévision des contrôles aux frontières).

Une telle mobilisation spontanée est vraiment touchante.

Banquette arrière rabattue, mon Duster ainsi converti en break étant plein à craquer, ainsi que le coffre de toît que je m’étais résigné à lui adjoindre, j’ai dû utiliser la place du passager pour réussir à caser à la fin mes propres affaires !…

Evidemment, je ne vous ai pas parlé de la centaine de livres, de la planche à palets, des déambulateurs, ni des bols bretons, des bouteilles de lambig et de quantités d’autres choses de tous les formats.

Ça ne se voit pas très bien sur les photos, mais on voit très bien par contre que je ne peux plus reculer !…   😉

 

 

C’est ainsi que j’ai démarré mercredi matin en me demandant bien comment j’allais passer les frontières, mais j’ai déjà franchi la première sans encombre et le soir même j’étais rendu à Erlangen.

Bon… en guise de bonne choucroute, j’ai été obligé de me rabattre sur une piteuse pizza, mais j’ai si bien dormi, pour une fois, que je l’ai déjà presqu’oubliée.   😉

 

Et encore : On the road again (clic)

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