En direct de Tuzla

Je confirme avant tout que ceci n’est pas un carnet de voyage.

Quand je voyage, je voyage : j’ai donc pris le parti de ne donner que quelques nouvelles du front, lorsque je tombe sur une connexion wifi à peu près correcte.

Petit retour du côté du pont de Mostar, avant-hier soir :

Une occasion de déguster des cevapicis (ça ne ruine pas : 4 euros, compris une « pivo » (bière) de 50 cl) :

J’ai l’impression que c’est à Mostar que tout est moins cher (le carburant : mais ne pas confondre le diesel avec la gazoline, parce que ça m’est arrivé l’année dernière – les repas et l’hébergement : aucun problème pour trouver quelque chose de très bien à 8 euros, et même à 7 euros en dortoir : petit déjeuner compris).

Je vous épargne les photos des nombreux immeubles dévastés, qui sont restés en l’état des années 90. Le calme est revenu… même si les deux communautés semblent vivre aujourd’hui séparément (2 réseaux de bureaux de postes, 2 réseaux de téléphone…). Elles se côtoient, se croisent et se recroisent au beau milieu des touristes, là où les camelots vendent n’importe quoi… qui ait de préférence un rapport à la guerre des Balkans.

Hier matin, au point de vue climatique, c’était TRES TRES TRES mal parti :

Voyez la courte vidéo ci-dessous     : ) : https://youtu.be/S0ki6ZjFvRo

Mais ça ne nous a pas empêchés de passer par Blagaj pour voir ce que les « derviches hurleurs » pouvaient bien faire pour nous (rien) :

et puis on est passés par Prusac, à propos duquel il se dit plein de trucs… et notamment que deux pélérinages à Prusac valent tout simplement un pélérinage à La Mecque.

Belle foutaise, et d’abord il est nul ce village !…   😉

Mais pas ses habitants… J’ai pu y faire la causette et déguster sur la terrasse de la confiture de prunes en préparation :

J’aime beaucoup l’ambiance ottomane.

La Bosnie (pardon : la Bosnie-Herzégovine, puisque c’est une fédération) est, avec l’Albanie, le pays des Balkans qui compte proportionnellement le plus de musulmans.

Le doudou, il n’en revient pas…

Hier soir, on est arrivés à Tuzla (ça ne vous rappelle rien, si vous avez plus de 20 ans ?).

Je ne vous montre pas les séquelles du passé, je vous montre juste un étal comme je les aime, après la tombée de la nuit :

Ah zut, alors (retour en arrière) : j’allais oublier de vous parler de la soupe de veau (que, soit-dit en passant, ma belle-sœur d’origine serbe fait aussi très bien) !…  😉