Chapeau !…
Il est possible que vous me trouviez mesquin sur ce coup là, mais ça ne fait rien.
😉
Sans aller jusqu’à exiger le minimum légal, qui est que les pièces d’exécution d’un marché public soient établies à l’en-tête du titulaire de ce marché, qu’elles fassent mention de la forme de la société, de sa domiciliation, de son capital social… de manière à ce qu’au moins n’importe qui ne puisse pas produire n’importe quoi à la place de n’importe qui, je voudrais faire observer qu’à défaut d’avoir authentifié ses « livrables » comme il se doit, Jacques Delanoë aurait quand même pu prendre soin de respecter le Conseil général en même temps que de se respecter lui-même.
Car voici la seule mention qui figure sur le seul livrable qui est authentifié :
On aurait pu s’attendre par exemple à un truc du genre : SARL unipersonnelle GFT – La Bertaiche – 35760 Saint Grégoire – suivi de son n° SIRET, et de la part d’un communicant, on aurait même pu s’attendre à mieux.
Mais là, c’est quand même un peu déroutant.
Je reconnais que le petit chapeau pointu ferait presque chic si ça ne ressemblait pas autant à un truc posé là par quelqu’un qui n’a jamais su taper à la machine ou/et qui a saisi ça en vitesse sur un coin de la table de la cuisine.
Malheureusement, tout le reste est à l’avenant : c’est désolant.
Au fond, ce qui me choque le plus, c’est que le Conseil général – qui est réputé être garant du bon usage des fonds publics – ait complaisamment réceptionné des documents qui sont – dans le meilleur des cas – de « qualité brouillon ».
Je n’avais encore jamais vu ça.