De la représentativité du panel
Quand j’entends Clément Théaudin récuser les résultats du sondage effectué par Ouest-France – à ses frais – au début de l’année 2012, au motif que le vote « n’était pas structuré comme étant un panel représentatif de la population », je ne peux m’empêcher de penser à l’histoire de la paille et de la poutre.
1) Que dire alors de la représentativité dans l’enquête TMO commanditée par le Conseil général sur les questions « d’identité et d’appartenance territoriale » à propos du nom du département et du nom de ses habitants ?…
Dans son rapport d’étude (n° 4500 – septembre 2005), TMO nous explique très justement qu’il s’agissait d’une enquête auto-administrée qui « ne peut prétendre à une stricte représentativité de la population du département », de sorte que « les réponses ne sont représentatives que d’elles-mêmes ».
Le Conseil général n’a pourtant pas hésité à payer très cher cette enquête assez fouillée.
Le pire est qu’il n’en a strictement rien fait car il avait déjà renoncé à changer le nom du département, alors qu’elle comporte encore aujourd’hui des informations pertinentes qui auraient pu lui éviter de se fourvoyer une nouvelle fois en 2013.
2) Que dire alors de la représentativité d’un panel constitué d’une poignée de personnes cooptées… qui se sont réunies une demi-journée le 23 mai 2013, que l’on a voulu nous faire prendre pour un « comité »… et de surcroît pour un « comité d’experts » (!!!), « présidé » par un publicitaire que l’on a voulu nous faire prendre pour une « simple » « personnalité extérieure reconnue », et dont la prestation (rémunérée 17.940 euros TTC) relèverait – nous dit-on maintenant – du « secret industriel et commercial » plus connu sous le nom de « secret des affaires » ???…