Yakafokon
Dans une tribune du Figaro Vox publiée ce lundi 18 mars 2024, qui est intitulée : « Rennes, ou quand les élus s’agenouillent devant les délinquants », l’ex éphémère flamboyant député de la 8ème circonscription d’Ille-et-Vilaine, Florian Bachelier, s’exprime longuement sur la question de la sécurité des Rennais.
N’ayant pas digéré d’avoir été remercié aux élections législatives de juin 2022, il en vient à déverser son excès de bile.
Il en veut tout autant aux électeurs et aux élus locaux (qu’il considère être des « élus de salon »), qu’aux médias qui ne seraient pas à la hauteur : « Le simple débat politique est refusé par les élus locaux et de façon moins avouable par une bonne partie de la rédaction locale de Ouest-France ».
Florian Bachelier nous offre cette fois-ci un florilège de clichés, d’approximations, d’exagérations et d’accusations, qui – de mon point de vue – ne grandissent pas un avocat de profession.
Exemples (sachant que la liste pourrait être très longue) :
« Il ne s’agit pas d’un problème de ressources budgétaires mais de choix politiques : les pistes cyclables, les kermesses et autres concours de cabanes en bois sont privilégiés à la sécurité des habitants »
« Que ceux qui se plaignent de la saleté de Paris viennent ici »
« Un dernier élément de responsabilité locale réside peut-être aussi dans le profil des consommateurs de stupéfiants. Localement ce sont le plus souvent les enfants des classes favorisées du centre-ville qui peuvent se payer les doses qui permettent de leur donner l’impression de s’encanailler entre deux assemblées générales anticapitalistes ».
« La question finale doit par conséquent porter sur le point de savoir s’il reste quelque chose à faire, si ce n’est fuir la ville. Mille fois oui. »
Alors, on ne peut qu’encourager Florian Bachelier à se présenter aux prochaines élections municipales… à ses risques et périls !…