Où est passé l’argent public ?
Le 6 août dernier, Mustapha Laabid – député LREM de la 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine – a été condamné par le tribunal correctionnel de Rennes, pour abus de confiance, à une peine de 6 mois de prison avec sursis, assortie d’une amende de 10.000 euros et d’une inéligibilité de 3 ans.
Son avocat a fait part de sa décision de faire appel et, dans l’attente du prochain verdict, Mustapha Laabid a décidé de se maintenir dans ses fonctions de député.
Au cours des 3 dernières années non prescrites au moment de la révélation des faits (2015-2016-2017), il lui est reproché 21.545 euros de détournements de fonds au préjudice du « Collectif Intermède » qu’il présidait depuis plus de dix ans tandis que sa femme en a été la très fidèle trésorière.
Certes, au vu du document qui vient de m’être communiqué par la ville de Rennes (dont je ne peux pas garantir l’exhaustivité, puisque selon diverses sources le total des subventions perçues par l’association durant la même période serait de 96.000 euros), on peut estimer que ce n’est ni la ville ni la métropole qui ont été les plus grugées dans cette affaire :
Mais j’observe que les 21.545 euros détournés représentent de l’ordre des 2/3 des financements publics obtenus par l’association sur la même période au titre de la « politique de la ville » impulsée par l’Etat.
Pour aller plus loin: liens vers mes contributions concernant Mostapha Laabid
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment il peut se faire que j’ai reçu ce message furtif, qui a disparu avant même que je puisse y répondre ?…
Je m’apprêtais à demander à Mustapha Laabid de me dire précisément là où, dans mes propos, il avait discerné de la haine.
Pfff tous ces gens qui se cachent derrière un prétendu racisme, des complots et autres propos haineux ! C’est un peu facile et surtout effrayant !
Rennes, le 18 septembre 2019
Patrick Jéhannin
24 rue Xxxxxxxxxx Xxxxxxx
35000 – Rennes
à
Monsieur le Procureur de la République
Cité judiciaire
7 rue Pierre Abélard
35000 – Rennes
Courrier R/AR 1A 16X 0X7 XXXX X
Monsieur le Procureur,
Par courrier suivi du 19 août 2019 référencé 3Y 0x0x 0x7 x0xx 8 qui vous a été remis le 22, j’ai formulé auprès de vous une demande de copie de décision de justice pénale concernant Monsieur Mustapha Laabid qui est restée sans suite à ce jour.
Je n’ignore pas complètement les règles en la matière, dont vous êtes le meilleur garant.
Mais, à l’approche de l’expiration du délai de rigueur, j’aimerais vraiment de toutes mes forces ne pas avoir à solliciter inutilement la Commission d’accès aux documents administratifs – que nous savons très surchargée – pour cause de refus implicite de communication.
Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, en l’expression de ma haute considération.
Patrick Jéhannin
PJ : ma requête du 19 août 2019