On dit qu’il n’y a que la foi qui sauve

Thomas Rousseau, tête de la liste « L’Espoir Rennais » pour les prochaines élections municipales, continue à présenter les membres de son équipe sur les réseaux sociaux.

Après le Général François Pinczon du Sel, qui s’est illustré en faisant notamment la promotion d’une opération qui consistait à cliquer sur une bougie numérique en ligne pour que « Marie sauve notre pays », faisons connaissance avec un nouvel impétrant.

Mais qui est-il vraiment ?…

  1. Un ex, en effet : Oui, ce candidat a bien été élu conseiller municipal en 2008 (il y a donc plus d’une quinzaine d’années, dans la commune suburbaine de Saint Grégoire) mais Il ne s’était pas présenté où que ce soit aux élections suivantes de 2014.
  2. Un écorché malgré lui : Je constate que c’est sous le nom d’Emmanuel de Monts (avec un T) qu’il s’est fait élire à Saint Grégoire en 2008, qu’il s’est présenté à Rennes en 2020 et qu’en 2023 il a pris ses fonctions de secrétaire de l’Association de financement électoral du parti Rennes à droite. Je ne trouve pas très sympa d’égratigner publiquement le patronyme de quelqu’un que l’on est censé bien connaître.
  3. Un fils de bonne famille : Emmanuel de Mons s’appelle en réalité Emmanuel de Monts (avec un T), et pour être plus précis Emmanuel de Monts de Savasse, puisqu’il est le fils aîné de Bertrand de Monts de Savasse et de Françoise Budan de Russé.
  4. Un autre transfuge : Comme Catherine Rollandin, c’est sur la liste de Charles Compagnon qu’il s’est présenté à Rennes en 2020. Mais c’était en 57ème position sur 63… sans aucun risque de décrocher un mandat. Chacun sait en effet que sur les listes électorales, c’est comme dans la parabole du festin des noces que Jésus raconte aux grands prêtres : il y a souvent beaucoup d’appelés, mais parfois peu d’élus.
  5. Un chevalier du Christ : Il suffit de consulter le catalogue 2025 de la Ciergerie Notre-Dame de France du Puy-en-Velay pour constater qu’Emmanuel de Monts exerce dans cet établissement la fonction d’attaché commercial et même de revendeur pour la Région Bretagne. La Ciergerie de Notre-Dame est une entreprise familiale qui travaille pour l’église depuis 1736, avec le concours d’une quarantaine de salariés. Elle fabrique et fournit les plus grandes cathédrales et paroisses françaises en magnifiques cierges liturgiques traditionnels. Mais pas que, et tant s’en faut… Si vous recherchez un ostensoir, une chasuble, un goupillon ou du vin de messe, il y a tout ça aussi. Personnellement, je serais tenté par le vin de messe mais il fait 15 degrés et – à 14,16 € – je trouve que le litre est un peu cher pour un usage quotidien.   😉 😉 😉

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