Et de deux…
J’ai épinglé hier soir Laureline du Plessis d’Argentré (CLIC) pour n’avoir participé à aucune des 11 réunions du conseil municipal et du conseil métropolitain qui ont été tenues depuis le mois de juillet 2024, soit depuis 9 mois.
Cela n’a pas manqué d’émouvoir Nicolas Boucher qui est le président départemental du Modem, conseiller municipal sur la liste Libres d’Agir pour Rennes conduite par Charles Compagnon, conseiller métropolitain du groupe « Ensemble pour Rennes Métropole » réunissant les groupes « Révéler Rennes » et « Libres d’Agir pour Rennes ».
Je ne le remercierai jamais assez de m’avoir aussitôt mis la puce à l’oreille, car elle m’a permis de détecter une situation plus incroyable encore. Elle concerne Anaïs Jéhanno.
On se souvient qu’Anaïs Jéhanno a cédé sa place de secrétaire départementale des Républicains à Thomas Rousseau qui a été parachuté pour tenter de conquérir la municipalité lors des élections qui se dérouleront l’an prochain.
Mais elle n’a pas cédé sa place au conseil municipal de Rennes, ni au conseil métropolitain où elle émarge toujours aux côtés de Charles Compagnon.
Le petit souci, c’est qu’elle a quitté son emploi de directrice d’hôpital à Rennes pour un emploi de directrice d’hôpital du côté de Lyon au mois de janvier 2024 et qu’elle n’a jamais plus participé aux séances de ces instances, pas plus d’ailleurs qu’aux réunions des commissions permanentes auxquelles elle est réputée s’intéresser.
Elle a ainsi été 17 fois consécutives absentes du conseil municipal et du conseil métropolitain ces 14 derniers mois.
Accessoirement, je ne suis pas certain qu’elle puisse renoncer à ses indemnités d’élue qui s’élèvent à plus de 9.000 euros sur la période et à ma connaissance ne sont susceptibles d’être abattues que d’environ 400 euros si l’on se réfère au règlement intérieur des instances.
Je ne sais pas si la commission de déontologie a eu à connaître de cette situation, mais je crois avoir compris qu’en droit, ce n’est que le Préfet qui peut intervenir.
C’est la raison pour laquelle, après avoir procédé hier au signalement de la situation de Laureline du Plessis d’Argentré, je viens de procéder aujourd’hui au signalement de la situation d’Anaïs Jéhanno dans les termes dont vous pourrez prendre connaissance en ouvrant le document ci-joint (CLIC).
PS : je tiens à rassurer Henri-Noël Ruyz – le benjamin de la bande – qui me titille en messagerie, je n’ai pas attendu son invitation pour m’intéresser en toute indépendance à des situations qui concernent la majorité (CLIC).
A propos de l’assiduité des élus locaux : CLIC