Le dessous des cartes
Peut-être finirons-nous par savoir un jour qui tire les ficelles de l’AEF Championship ?…
Ce qui est clair, c’est que son promoteur – Willy Sirope – a commencé par se présenter publiquement comme le « Président de l’AEF Championship », puis s’est ensuite affiché comme simple « organisateur de l’AEF Championship », avant de ne plus revendiquer à présent que le titre de « fondateur de l’AEF Championship ».
Rien de ceci n’est innocent.
Le jour même où s’est tenue l’AEF2, la page FaceBook de l’AEF Championship a complètement changé d’objet, de contenu, et même de langue puisqu’elle est désormais consacrée aux « Latest boxing news & results, fight news & fight results, announcements from the UK, US and worldwide », c’est-à-dire aux « Dernières nouvelles et résultats de boxe, nouvelles de combat et résultats de combat, annonces du Royaume-Uni, des États-Unis et du monde entier »
Tandis que le compte AEF Championship sur Twitter, qui se présente comme étant le « compte officiel de l’AEF Championship – Ligue MMA française » ne publie plus désormais que des contributions bilingues : en anglais, suivies de la traduction en français.
Comment ne pas y voir la main invisible… du marché ?… 🤡🤡🤡
Il ne faut pas être grand clerc pour discerner que les principaux enjeux portent sur les droits de diffusion télévisée des combats (RMC sport, MMA TV, La chaîne l’Equipe…) qui sont astronomiques, ainsi que progressivement sur les paris en ligne.
C’est très vraisemblablement pourquoi Willy Sirope estime que le budget de l’organisation de la soirée du 1er juin dans la halle Martenot « approche les 500.000 euros », alors qu’elle se tiendra à huis clos.
Mais alors, comment peut-on accepter l’instrumentalisation d’une association 1901 – l’Union Sportive Rennes, dont la gouvernance est plus que regrettable – ou encore la complaisance – et c’est peu dire – de l’adjoint à la maire de Rennes chargé des sports, Frédéric Bourcier, qui s’est à plusieurs reprises montré prêt à toutes les compromissions sur ce dossier ?