Une renaissance ?…

Hier soir, je m’attendais à ce que Carole Gandon, chef de file du groupe d’opposition « Révéler Rennes », vienne exposer en conseil municipal ses griefs à l’égard de la maire de Rennes après les évènements survenus ces derniers jours en marge de la dernière manifestation contre la réforme des retraites.

Ma première surprise a été de constater en début de séance que Carole Gandon était absente et non représentée.

Ma seconde surprise a été de constater que pendant que se déroulait la séance, Carole Gandon était en train de pianoter sur son ordinateur son « plaisir d’annoncer » qu’elle avait rejoint la « Fondation Agir Contre l’Exclusion » en tant que Directrice des Relations Institutionnelles (clic) … « aux côtés de son Délégué Général Timothé Delacôte et de son Président Jean Castex  (clic) ».

J’avoue que je n’ai jamais très bien assimilé le fonctionnement de FACE (clic) – « un tiers lieu de l’action solidaire » – qui est une fondation abritant notamment 36 autres fondations et qui repose actuellement sur 42 « clubs », dont l’un vous est peut-être familier à l’échelon régional… puisqu’il était dirigé jusqu’en 2017 par un certain Mustapha Laabid.

Ce qui est certain, c’est que le rapport de la Cour des comptes (clic) publié le 17 octobre 2019 après « contrôle des dépenses financées par des dons ouvrant droit à un avantage fiscal » au cours des exercices 2013 à 2017 est particulièrement édifiant.

Il avait conduit la Cour à « mettre en question leur conformité au caractère désintéressé d’une fondation reconnue d’utilité publique ». (J’en passe et des meilleures)

S’en était suivie l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, clôturée début 2022 après modification de sa gouvernance.

Sur le poste publié, qui est un CDI à plein temps basé à Paris de « Chargé.e des relations institutionnelles » (2 journées de télétravail par semaine), il y a eu via Linkedin 40 candidats.

J’adresse toutes mes félicitations à la lauréate… en espérant qu’au-delà du titre de la fonction finalement retenu, elle ait pu négocier des conditions de travail plus compatibles avec sa vie de famille et ses engagements municipaux.

En attendant, parce que je comprends bien qu’elle ait besoin d’aide, j’invite à considérer et pourquoi pas à relayer son offre d’emploi (maj : cette offre d’emploi a été supprimée ce 15 mars).

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