Tout augmente

J’en vois ici et là qui s’insurgent contre l’augmentation des indemnités des parlementaires, qui a été fixée à 3,5 % au 1er juillet.

J’avoue que j’ai du mal à être d’accord, parce que cette augmentation est identique à l’augmentation des retraites de la fonction publique… que l’on sait très largement inférieure à l’inflation constatée depuis la précédente augmentation des retraites … qui date d’il y a bien longtemps.

A titre de comparaison j’ajoute que, dans le secteur privé, les retraites de base viennent d’augmenter de 4 %, et que – dès le 1er novembre – les retraites complémentaires vont elles-mêmes augmenter moitié plus vite que les retraites de base des fonctionnaires (+ 5,2 % contre + 3,5 %).

C’est bien la preuve que les parlementaires ne sont quand même pas si privilégiés que ça.

Ceci dit, je remarque que – corrélativement – l’allocation chômage d’un député qui n’a pas été réélu au mois de juin est portée à hauteur de :  4.271,18 euros (brut) par mois (je ne parle que d’un député de base, parce que – pour les plus éminents, chargés de fonctions spéciales – c’est peut-être davantage).

Imaginez maintenant que son conjoint, également engagé en politique, ait perdu – pile, en même temps – son emploi… disons par exemple de conseiller ministériel ou quelque chose comme ça, parce que les temps changent et le gouvernement aussi.

Par dérogation aux règles de droit privé comme aux règles de droit public, son contrat s’est arrêté brutalement en juin aussi et il n’a plus droit lui-même qu’à des indemnités chômage de misère (ou presque) pour faire bouillir la marmite.

Dans le cas d’espèce, pardon : dans ce cas d’école, pardon : dans ce cas particulier, je ne sais pas à combien exactement peuvent se monter au total aujourd’hui les modestes revenus du ménage, mais je voulais juste dire qu’après les vacances la vie n’est pas toujours facile (je rigole). 😉

 

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