Un député très volatile

Dans son édition de ce 23 juillet 2021, Le Télégramme rapporte que « L’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi anti-covid instaurant l’extension du pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour les soignants »

Il précise que « Les députés LREM Éric Bothorel, Yannick Kerlogot, Liliana Tanguy, Florian Bachelier et Mustapha Laabid, ainsi que le député Modem du Morbihan Jimmy Pahun ont approuvé globalement le texte présenté par le gouvernement. »

En vérité, l’un d’entre eux (à ce stade, je vous laisse deviner lequel) s’en est tenu aux seuls votes de l’article 1 et de l’article 4 de ce projet de loi qui comportait à la base 13 articles, auxquels 7 autres ont par ailleurs été ajoutés en séance.

Je reconnais que cette séance de nuit a dû être éprouvante (surtout quand on n’intervient pas) et je comprends que Mustapha Laabid ait eu envie d’aller se coucher, mais force est de constater que le deuxième et dernier article qu’il a voté a été voté plus de 3 heures avant la fin des débats.

A moins que l’on accepte l’idée qu’il ait une nouvelle fois « voté avec le cœur » comme il l’avait fait sur la « proposition de loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion », on ne peut pas dire qu’il a « approuvé globalement le texte présenté par le gouvernement » puisqu’il n’a tout simplement pas participé au « scrutin public sur l’ensemble du projet de loi relatif à la gestion de crise sanitaire (première lecture) ».

En témoignent ses positions de vote disponibles sur le site de l’Assemblée Nationale auxquelles nous renvoie très précisément Le Télégramme (clic).

Pour mémoire : contrairement à ce qui est indiqué, Mustapha Laabid n’est plus député LREM, mais député apparenté LREM et on voit bien que ça change tout.   😉

Pour aller plus loin : vous trouverez –ICI– l’ensemble de mes contributions (92 à ce jour) concernant l’affaire Mustapha Laabid, qui est encore bien plus croustillante qu’il y parait à première vue.

Tous commentaires ici bienvenus de la part des personnes assumant leur identité