Du devoir de retrait

Carole Gandon vient de s’exprimer dans les colonnes du quotidien Ouest-France.

Suite à la condamnation en appel du député Mustapha Laabid, le 5 novembre dernier, elle estime que celui-ci devrait se mettre en retrait de La République en Marche.

Mais Carole Gandon prend bien soin de préciser qu’elle ne formule cette aimable invitation qu’à titre personnel, en qualité « de citoyenne et de militante ».

S’il est vrai qu’à ce stade, en raison de son pourvoi en cassation (qui a de mon point de vue toutes les chances d’être jugé irrecevable), nul ne peut juridiquement contraindre Mustapha Laabid à se démettre de son mandat de député, je rappelle qu’il pourrait parfaitement faire l’objet :

  • d’une demande de mise en retrait, voire une exclusion de son groupe parlementaire
  • d’une mise en garde, un rappel à l’ordre, un blâme, une exclusion temporaire ou définitive, voire une radiation de son parti La République en Marche

La position personnelle de Carole Gandon, que je salue, a au moins pour effet de souligner davantage encore la lâcheté de tous les responsables et de toutes les instances du mouvement.

 

Pour aller plus loin : toutes mes contributions à ce sujet sont au bout de ce lien (75 à ce jour)

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1 Commentaire
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lafreminette
9 décembre 2020 10 10 15 121512

Ça doit être dur à choisir, le retrait ou la pilule. En ces temps de confinement et de couvre-feu, la descendance va être difficile à générer.