Tweets again
Le conseil départemental d’Ille-et-Vilaine n’est réuni que 6 fois par an.
Une session plénière était programmée les lundi 5 et mardi 6 novembre 2018.
Puisque – à défaut de pouvoir suivre ces réunions « en vrai » – nous sommes invités à « suivre la session » en direct sur Twitter (on ne rigole pas), je n’ai pas manqué de le faire… et cela m’a permis de constater hier lundi à 16h13 que la session démarrée vers 9H30 le matin même était en réalité déjà terminée.
Vite fait, bien fait (???) : ça n’a pas traîné.
Il faut dire que dès le matin, en l’espace d’un quart d’heure, ladite session avait été ouverte en fanfare sur le compte officiel du Département, re-tweeté par le fidèle collègue et ancien assistant parlementaire de Marcel Rogemont : Ludovic Coulombel, mais aussi sur le compte du Président Jean-Luc Chenut (qu’il n’alimente pas lui-même), ce que n’a pas manqué d’aimer le Groupe socialiste du Département d’Ille-et-Vilaine, et ce que n’ont pas manqué de re-tweeter Ludovic Coulombel et Béatrice Hakni-Robin (pendant qu’ils siégeaient), tandis que le Groupe socialiste du Département d’Ille-et-Vilaine – alimenté par les mêmes personnes – en faisait part simultanément, ce que n’ont pas manqué d’une part d’aimer et d’autre part de re-tweeter Ludovic Coulombel et Catherine Debroise, tandis que de son côté Damien Bongart faisait part de la même chose… mais il est vrai qu’il l’a fait de manière un peu plus intéressante, ce que n’ont pas manqué d’aimer (en séance, puisqu’ils n’avaient rien d’autre à faire) Frank Pichot et Frédéric Bourcier, tandis que Ludovic Coulombel et Françoise Sourdille ont, non seulement aimé mais également re-tweeté, cette même contribution pendant qu’ils siégeaient.
Ça en jette, hein ?… 😉
Après, il est clair que ça s’est très-très-très nettement calmé, au point que l’on n’a pratiquement rien su des supposés débats qui ont pu avoir lieu tout au long de la journée, et que les intervenants susvisés ont été particulièrement muets au moment de la clôture de la session.
Alors, je vous le demande : à quoi riment toutes ces petites gesticulations ?
Les habitants de ce département n’ont que faire de ces tweets qui ne sont même pas du niveau collégien.
En revanche, citoyens et souvent contribuables, ils aspirent à suivre « en vrai » les débats réputés démocratiquement se dérouler entre leurs représentants, en espérant pouvoir ainsi enrichir leurs propres réflexions.
C’est bête, hein ?…