Parler vrai
Je reproche à l’association Galléco une communication systématiquement trompeuse.
Comment soutenir par exemple que l’expérimentation menée sur le canton de Rennes centre se solde par un bilan positif ?
Prenons l’exemple des premiers « bars, cafés, restaurants » ayant adhéré au réseau et voyons ce qu’il en est.
Sur 9 prestataires, 5 n’en font plus partie du tout et 1 qui était comptoir d’adhésion et de change ne l’est plus. Il ne reste donc plus que 3 prestataires engagés comme au premier jour : il n’y a donc pas de quoi pavoiser…
sources
dossier de presse diffusé par le Département au lancement du galléco – DP-DGSD-0913-002
annuaire des prestataires de Rennes et carte interactive présents sur le site www.galleco.fr
Pour aller plus loin : ma contribution à l’évaluation du galléco
Le « turn-over » dans les bars, cafés et restaurants de Rennes, et plus encore chez ceux qui se veulent « alternatifs » et/ou « associatifs », est tel que leur longévité est le plus souvent au mieux de 2 ou 3 ans (jusqu’à ce qu’ils ne bénéficient plus des primes et exonérations liées à une première installation).
Il y en a eu, il y en a et il y en aura pourtant encore de bien sympathiques, et tant mieux pour nous…
Mais la « limonade », c’est comme tout : c’est un métier !
Le « Galléco » ne remplace pas la bonne gestion…
Comment dire ?…. Il y a en effet dans ces bars… « à boire et à manger » (entre autres, puisqu’il y a aussi à voir et à écouter).
On connaît le cursus un peu chaud de Gaël Roblin qui tenait le 1675 en même temps qu’il a publié aux éditions Goater.
On sait que Jean-Marie Goater est le co-fondateur et peut-être encore un co-actionnaire de la Cour des miracles qui par miracle (?) accepte encore le galléco.
On sait qu’au Papier timbré, dont Jean-Marie Goater est propriétaire et gérant, il n’y a plus de comptoir d’adhésion et de change.
On comprend bien que l’actuel gérant du Scaramouche ne soit pas obligé de partager le point de vue du précédent gérant du Scaramouche qui se trouve être encore… le même Jean-Marie Goater.
Et on sait que, de manière assez inattendue, Jean-Marie Goater s’est retrouvé chargé de la démocratie participative au Conseil municipal (je ne serais pas surpris qu’il ait été le premier surpris).
Peut-être que par démocratie participative, il faut entendre « prises de participation » ?… 😉
Par ailleurs, on comprend bien que tout s’arrête pour Ecoffee du seul fait que le camion tombe en panne et on compatit aux difficultés d’Apple Pie qui avait en centre ville la réputation d’être un repère de bobos (ce que je n’ai pas testé).
Mais il reste tout de même l’inconnue du Cortina (l’ex Café des Côtes du Nord) : toutes informations bienvenues.
J’ai fréquenté ces établissements à diverses périodes, et généralement au comptoir , je n’y ai jamais vu la queue d’un galléco circuler, pour moi une aimable fiction. Mais je n’étais pas à la caisse.
Je serais vraiment curieux de savoir combien chacun de ces bars a pu encaisser de gallécos pendant la période dite aujourd’hui d’expérimentation (à l’origine 1 an, qui de manière rampante sont devenus 3).
Je mets ma tête à couper que les montants sont ridicules.
De toutes façons, je ne risque rien… car il est bien évident qu’ils ne seront jamais publiés, tant ce serait la honte !… 😉