Protestation auprès du Crédit Agricole
Vous trouverez ci-dessous copie d’un courrier qu’un très « vilain » contestataire fréquentant ce blog vient d’adresser au Crédit Agricole.
ndlr : peut-être que le Crédit Agricole essaie de se faire pardonner de s’être retiré du projet Galléco… comme au demeurant toutes les autres banques, à l’exception du Crédit Coopératif ?…
Le 12 novembre 2014 à Monsieur le Directeur GénéralCrédit agricole d’Ille et Vilaine
Monsieur le Directeur Général,
Vos services m’ont adressé le livret relatif aux conditions tarifaires du CRCAM pour 2015, accompagné de votre lettre.
Si je me permets de réagir à cet envoi c’est que je constate que vous y faites référence aux « Brétilliens ». Or, non seulement ce terme est inexact car il ne devrait pas comporter d’accent aigu mais surtout il est l’illustration d’un déni de démocratie et d’un abus de pouvoir.
En effet, adopté à la va-vite par le Conseil Général d’Ille et Vilaine, sans consultation véritable des habitants alors que celle-ci avait été initialement promise, sur proposition d’une commission de pseudo spécialistes non représentatifs de la population du département mais ayant le privilège de fréquenter les loges VIP du Stade Rennais comme Monsieur Tourenne et surtout comme Monsieur Delanoë, le communicateur inculte et ignare choisi par Monsieur Tourenne pour manoeuvrer cette opération.
Or, vous n’êtes pas sans savoir que le marché entre le Conseil Général et ce communicateur a été conclu sans appel d’offre préalable au mépris des règles qui régissent la dépense publique. Vous pouvez également observer que ce terme, choisi comme « gentilé » pour les habitants d’Ille et Vilaine évacue totalement la référence à la Vilaine, principal fleuve du département.
Personnellement, bien que je ne sois pas attaché aux départements, structures obsolètes et souvent artificielles, je m’enorgueillis d’être fils de vilain c’est à dire de paysan libre et je récuse toute connotation péjorative au nom Vilaine qui renvoie à l’héritage rural du département. C’est notamment parce que je suis fils de paysan, de fermier plus précisément que j’ai ouvert un compte au Crédit Agricole à 18ans, cela fait 50 ans maintenant. C’est parce que je suis fils de vilain et que j’ai derrière moi une carrière de professeur agrégé de Lettres que je conteste à Monsieur Tourenne et à ses comparses le droit de faire disparaître la référence à la Vilaine dans le gentilé « choisi » dont les habitants du département n’ont que faire.
Je m’aperçois que le Crédit Agricole reprend ce terme, pour céder aux sirènes de la mode et des médias qui reprennent le terme à « tout bout de champ » comme on disait chez moi et sans doute aussi pour complaire à Messieurs Tourenne et Delanoë qui veulent l’imposer dans la tête des habitants, comparables en cela à la police de la pensée du roman d’ORWELL : 1984.
Au cas où vous auriez quelque curiosité sur ce gentilé et les circonstances de sa naissance, je vous invite à regarder le site : être ou ne pas être bretillien, animé par un ami et dans lequel je m’exprime quelquefois.
Vous voudrez bien excuser le modeste retraité que je suis de vous avoir fait perdre un peu de temps, si, par hasard, ce courrier est arrivé jusqu’à vous.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de mes salutations distinguées.
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bravo!
Je ne comprends pas pourquoi le Crédit Agricole d’Ille-et-Vilaine ne s’appelle pas encore le Crédit Agricole Brétil(l)ien, parce que c’est quand même très tendance…