Glissement de terrain en Brétilie
Le service des archives départementales d’Ille-et-Vilaine présente jusqu’au 31 décembre 2014 une exposition temporaire précisément intitulée comme suit :
Le site du quotidien Ouest-France y consacre ce jour un article tout en finesse :
Passons sur les questions de morphologie lexicale, pour relever que l’auteur de cet article est Eric Chopin, qui est un journaliste dont la réputation n’est plus à faire en Bretillie, pardon en Brétilie (je ne vous apprends rien).
Qu’il suffise de rappeler ici que, mécontent de la présentation de son bouquin, il indiquait le 14 janvier 2014 que son aïeul Julien Chopin avait dû « se retourner dans sa tombe », que lui-même n’avait « jamais utilisé ce terme » qui « par ailleurs… n’a ni queue ni tête » et qu’il avait « toujours pensé que cette histoire de brétilien ne tenait pas debout. Et voici mon cher poilu qualifié de brétilien !!! »
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Bon, c’est pas tout ça, mais n’oubliez pas de répondre à cette petite enquête :
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PS (en date du 30 octobre 2014) : la version papier, qui vient de paraître, pourrait plaider pour une manipulation de l’article initial par les deux rédactions concernées (cf les différences d’orthographe et d’occurrences de l’appellation)
J’ai enrichi ce billet après parution de l’édition papier du journal Ouest-France
Quand Ouest-France enfonce le clou : https://etreounepasetrebretillien.files.wordpress.com/2014/10/surenchere.jpg