Une question qui fâche (et même deux)

Il me semble que l’on ne peut que se réjouir du fait que, même si c’est à la sauvette, la commission permanente du Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine ait adopté le 26 avril dernier un « guide interne de déontologie ».

Mais est-ce bien déontologique d’imposer ainsi son ***point*** de vue ?…

Et secondairement, est-ce bien écologique… dans la mesure où – sur cet exemple – l’écriture inclusive consomme autour de 20 % de caractères supplémentaires, donc 20 % d’encre par exemple, mais aussi 20 % de papier ou de bande passante…   😉

7 commentaires

  • Michel Deshayes

    Je ne suis pas un spécialiste de l’écriture inclusive mais quand je lis les acteur.trices, je comprends qu’il n’y a que la forme féminine qui a été mise au pluriel. Je lis bien ?

  • Chanussot sylvie

    L’écriture inclusive me gêne beaucoup en tant que femme : elle me désigne, me pointe du doigt, me sort d’un terme global pluriel et inclusif en lui-même ( je fais partie de TOUS) pour devoir me ré étiqueter avec un •e artificiel. La grammaire n’a jamais fait souffrir qui que ce soit !

  • Michel Deshayes

    Il faudrait faire un sondage d’opinion pour savoir ce que les femmes pensent de l’écriture inclusive… Le résultat pourrait être intéressant.

    Sinon, j’ai vérifié : il aurait fallu écrire acteur.trice.s et non pas acteur.trices
    J’ai plus d’une fois remarqué que l’écriture inclusive n’était pas bien maîtrisée par ceux qui la pratiquent.

    Et quand bien même : quel charabia ! Et quelle erreur sur le sens de la grammaire que de penser que le masculin l’emportant sur le féminin a une connotation sexuée.

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