Pauvre Luc Ferry

J’aurais été enclin à ne pas m’attarder sur le niveau de revenu de Luc Ferry puisque je l’ignore.

Mais voilà, ça ne me convient absolument pas quand il s’exprime ainsi :

« Faut quand même sortir de ce monde de merde où on vous fait des procès alors que j’ai juste une retraite de prof et les droits d’auteur de mes livres. Point barre ! »

Alors récapitulons :

Luc Ferry a indiqué qu’il touchait « une retraite de prof d’université qui doit être de 3.000 euros » … « peut-être 3.200 » … ha, et puis aussi qu’il devait avoir « une retraite du Conseil économique et social qui doit être de 800 euros » : bref, pour commencer, de l’ordre de 4.000 euros mensuels.

Il n’a pas manqué de faire observer dans la foulée qu’il avait publié « près de 200 livres, 200 ouvrages qui sont traduits dans 45 langues » : je me dis qu’au total ça doit effectivement rapporter un minimum de droits d’auteur !…

« Je suis locataire, je ne suis pas propriétaire. J’ai mes droits d’auteur, j’ai la retraite de prof, et rien d’autre, je ne suis pas un nabab, je ne me plains absolument pas, mais foutez-moi la paix ! »

Locataire ?…

Luc Ferry (70 ans), qui avait déjà un bateau dans le port de Saint Tropez il y a près de 50 ans, a – depuis très longtemps – une maison dans le fond du golfe à Port Grimaud (si vous ne me croyez pas, je vous invite à le vérifier sur Global TV Saint-Tropez).

Mais c’est un littéraire : il doit considérer que ce n’est qu’une résidence « secondaire ».   😉

Ce qu’il nous dit surtout, c’est qu’ « avec 3 000 euros,  (il) n’arrive évidemment pas à vivre. Il (lui) faut beaucoup plus ! » parce qu’il a « des filles qui sont encore jeunes » et qui sont « dans des écoles extrêmement chères » et qu’il faut donc qu’il rembourse un crédit de « 200.000 euros pour leur payer des études ».

Plus j’y réfléchis, plus je me dis que Luc Ferry a cru bon de n’évoquer que ses rentes.

Il n’a tout simplement pas fait mention de ses cachets pour ses prestations télévisuelles ainsi que pour ses très nombreuses conférences : dans les conventions ou séminaires d’entreprises, sur des paquebots lors de croisières de luxe ou encore dans des théâtres parisiens… Or, on sait que les tarifs vont facilement de 5.000 à 10.000 euros de l’heure pour atteindre parfois beaucoup plus, et qu’il est parfaitement possible d’enchaîner plusieurs conférences par semaine.

Je me dis aussi que, pour faire face à la formation « des filles qui sont encore jeunes », son épouse, Marie-Caroline Becq de Fouquières – dont les affaires semblent florissantes à Paris, à Port Grimaud et sur la toile – pourrait peut-être alléger sa peine en contribuant aux charges du ménage… non ?…

Je sais : je me mêle encore de ce qui ne me regarde pas !…     😉 😉 😉

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