8 commentaires

  • Michel Deshayes

    Pauvre Maupertuis, mort sans savoir qu’il était bretillien. Ce physicien des Lumières avait lui aussi sa part d’ombre.

  • Algo-rythme

    En tous cas, le journaliste du Télégramme n’est que peu éclairé…

  • L’article est anonyme : un oubli de l’auteur qui était dans la lune, à moins qu’on lui ait demandé de ne présenter que sa face cachée, qu’un brétillien de parenté unirait aux Sélénites.

  • MARTIN Daniel

    Quand on est petit, borné et mesquin, on essaie de s’approprier les Grands surtout lorsque ceux-ci morts comme Maupertuis ou les Poilus de 14-18 n’en peuvent mais. La malhonnêteté intellectuelle n’a plus de limites !

  • Algo-rythme

    Après un Moigno morbihannais, l’adjectif « bretillien » accolé à Maupertuis est d’un ridicule consommé.
    Décédé en 1759 (donc bien avant la création des départements), cet illustre quidam astronome inconnu n’aurait sans doute pas apprécié de se voir, tout de go, traité de « bretillien ».

    Notons en outre que pour le journaliste du Télégramme, le « morbihannais » reste minuscule alors que le « Bretillien » devient majuscule au mépris de la grammaire française.
    Ne serait-ce pas une façon, pour le journaliste de nous dire – par cette enflure – qu’on lui force la plume ?

  • M’enfin, le cratère de Pierre Louis Moreau de Maupertuis, il est quand même sensiblement plus grand que le cratère de l’abbé Moigno.. nom d’une pipe !… 😉

    Non, sans dec’… il y a certes « enflure », mais je ne suis pas certain de fonder ma constatation sur le même motif exactement que toi.

    En effet, dans ce cas de figure, si morbihannais tient bien lieu d’adjectif… Bretillien se présente comme un gentilé, et les gentilés portent une majuscule.

    A mes yeux, le problème, c’est qu’une appellation qui ne découle pas de l’usage, ou au moins de la volonté de la population, n’est pas un gentilé à « proprement » parler.

    Et nous savons que dans le cas d’espèce, ce sobriquet n’est qu’une incantation du Conseil général croyant pouvoir délibérer sur un sujet qui n’était pas de sa compétence, suivie d’un dépôt de marque industrielle et commerciale auprès de l’INPI, propulsée par quelques communicants serviles relayés par une toute petite poignée de journalistes incultes.

  • Algo-rythme

    Histoire d’ergoter sur la grammaire française, je persiste et signe.

    À supposer que Pierre Louis Moreau de Maupertuis vienne lui-même de la Lune, le journaliste eut écrit normalement : « l’abbé Moigno, grand vulgarisateur morbihannais et le sélénien Maupertuis…etc. »

    Dans de multiples exemples que tu te plais toi-même à relever dans la presse, « brétillien » est utilisé (comme papou ou bulgare) aussi bien comme substantif que comme .adjectif.

    Mais tout ceci n’a effectivement – comme tu le soulignes – qu’une importance très relative au regard du néologisme artificiel que ce vocable constitue.

    C’est une absurdité brétillienne créée par le Conseil (ex Général) de Brétillie. ☺

  • Bon… ce n’est pas Wikipedia qui va nous départager, puisque je lis ceci :

    https://fr.m.wiktionary.org/wiki/Sélénien : Peut s’écrire aussi sans majuscule → voir sélénien.
    https://fr.m.wiktionary.org/wiki/sélénien : Peut prendre une majuscule. → voir Sélénien

    Quoi que, s’agissant des Sélénites, je relève aussi cette page : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sélénite où l’on peut lire :

    un Sélénite est un habitant imaginaire de la lune ; Le mot masculin est attesté à partir de 1810. De même étymologie que la première assertion, le mot exprime une signification opposée à celle de Terriens, il a surtout été employé péjorativement pour qualifier les scientifiques astronomes, menant des études de sélénologie ou sélénographie ; l’adjectif induit sélénite, usité de façon précieuse bien avant 1969 et la popularisation des missions Apollo américaines, signifie « lunaire, relatif à la lune, à la surface lunaire visible ». Le sol sélénite est le sol lunaire

    Ne faut-il pas introduire dans notre analyse les conséquences du côté péjoratif ???… 😉

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