Et nous voici en Roumanie

Le doudou et moi (je devrais dire Moi) on a fait plein de trucs depuis la dernière fois.

Je vous passe les détails, et d’abord je passe très vite sur la journée d’hier, commencée en Serbie…

vignes_ruches

A peine partis, que nous voilà dans les celliers de Rogljevo : le défi étant de gouter vers 10 heures du matin du blanc (à gauche) et du rouge (à droite), sous le contrôle d’un connaisseur qui était en train de presser son raisin juste à droite de la photo (on ne dirait pas, comme ça) :

2_verres

Même pas le temps vous parler des super maisons des émigrés qui rivalisent de prétention :

maison

Ensuite, même si ce n’est pas tout-à-fait vrai, on va dire que l’on est arrivés très vite en Roumanie (après avoir tout déballé à la douane roumaine, et avoir été prévenus qu’ils devraient être moins conciliants à la douane moldave, qui est la prochaine, en ce qui concerne les quantités de cadeaux que je trimballe).

Très important : ne jamais dire que l’on véhicule des biens à caractère humanitaire…

Ce sont en réalité des cadeaux pour des amis, y compris le cognac et les coquilles d’ormeaux. Et dans le cas d’espèce, c’est majoritairement vrai.

J’adore la Roumanie.

La Roumanie, ça saute aux yeux : ses chiens errants qui boîtent comme s’ils avaient toujours boîté, ses monastères tapissés d’icônes, ses processions de roms qui sont si bien bronzés qu’on les envieraient presque, ses tas de bois pour l’hiver, ses meules de foin à l’ancienne, ses canards, ses oies surtout, ses dindons parfois… qui traversent sans regarder, ses charrettes tirées par des chevaux nonchalants qui tout-à-coup partent au galop, ses puits tout le long de la route et – puits – aussi dans les jardins, ses nids de cigognes tout en haut des poteaux électriques, ses tsuica-horinca-palinka-etc… dont il ne faut quand même pas abuser, ses Farmacie qui sont encore ouvertes quand on ferme l’oeil, ses pensiune agroturistic qui font demi-pension pour 20 euros, ses chaines de télévision folkloriques en continu, ses vulcanizare et ses stations Luckoil, ses Dacia en tous genres, ses auto scoala, ses taxis colorés en ville et ses maxi taxis qui vont nettement plus loin, ses grosses flèches rouge et jaune fluo dans les virages que l’on diraient en promotion, ses cimetières autour des églises, ses tombes un peu partout sur lesquelles on trouve souvent à boire et à manger, ses tonnelles et parfois même ses tunnels en pied de vigne qui vous conduisent à la maison, ses petits bancs devant ces maisons justement pour y faire la causette ou tout simplement pour regarder passer le temps quand il n’y a plus que ça à faire, ses hommes qui marchent à côté de leur bicyclette, ses femmes qui poussent des brouettes bien chargées, tous ses gens qui se signent de droite à gauche aux abords des sanctuaires, sans compter son heure de plus que l’on a pas prévu et qui nous fait prendre un petit coup de vieux malgré tout… mais on rattrapera ça au retour.

Y’a pas photo (à prendre au pied de la lettre !!!…), parce que – j’insiste – ceci n’est pas un carnet de voyage (je manque de temps). 😉 😉 😉

Au sortir de la Serbie, on a fait un pélérinage à Turgu Jui en Roumanie, et le doudou – découvrant l’œuvre de Brancusi qui a longtemps vécu à Paris et que l’on qualifie souvent de père de la sculpture moderne – se demande encore comment on peut croire à l’infini (si je puis me permettre : je pense qu’il a bien raison).

colonne

Ça ne l’a pas empêché d’être ému devant la porte du baiser :

porte_baisers_brancusi

Et si je vous disais qu’ensuite on a trouvé le temps de découvrir la grotte des femmes (je précise qu’actuellement toute allusion gauloise serait malvenue) : pas fastoche…   😉

Pour celles et ceux qui ne le verraient pas, le lien est ici : https://youtu.be/9w4BhxU1e20

Et après on a vu des villages vraiment très-très-très intéressants, exactement comme je les aime, mais le temps et la bande passante me manquent pour vous raconter…

mais

 

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