Des nouvelles du front

Eric Chopin, qui est journaliste à Ouest-France, a publié – à compte d’auteur, mais avec un réel soutien de la « maison » – l’ouvrage intitulé :

« Le messager du front »

poilu_bretillien

J’avoue qu’Eric Chopin ne cesse de me surprendre.

Eric Chopin le 14 janvier 2014 :

« A aucun moment, dans mon livre, je n’utilise ce terme bretilien qui, par ailleurs, pour moi, n’a « ni queue ni tête« . »
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Eric Chopin le 14 janvier 2014 :

« J’ai toujours pensé que cette histoire de brétilien ne tenait pas debout. Et voici mon cher poilu qualifié de brétilien!!! »
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Eric Chopin le 8 février 2014 :

« Je vous répète enfin que je n’ai jamais utilisé le terme brétilien. Vous accolez cette polémique à mon travail et je trouve ça particulièrement navrant. »
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Eric Chopin le 17 mai 2014 :

« Personnellement, je n’ai jamais utilisé cette expression concernant mes articles ou mon livre sur la guerre 14-18. Je n’y suis pour rien. »
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Dont acte, mais alors que faut-il comprendre à la lecture de l’article qui suit ?…

Motte-Picquet-Chopin

(cliquer sur cet extrait du 17 août 2014 du quotidien Ouest-France pour l’agrandir)

2 commentaires

  • Mark KERRAIN

    Je ne vois que deux possibilités : soit Chopin a tourné casaque, sait-on jamais, soit le metteur en page a des ordres (la hiérarchie, ça sert à ça) pour tenter de rentabiliser le vocable (cher payé) en le glissant partout où c’est possible.

    Reste à savoir s’il va protester, ou avaler la couleuvre.

    Je pense aussi que OF, en grand propagandiste, a décidé de pratiquer la politique du matraquage. Les opinions c’est comme les clous : ça s’enfonce en tapant fort.

    MK

  • Je formule deux hypothèses :

    – le sous-titre de l’article n’est pas d’Eric Chopin, qui n’a jusqu’à présent jamais écrit avec 2 « l » le truc qui « n’a ni queue ni tête » et qui « ne tient pas debout »

    – pour des raisons qui vont très probablement demeurer les siennes, Eric Chopin ne va pas certainement protester contre cette évidente instrumentalisation.

    La liberté de la presse a quand même ses limites.

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