Ne jamais rien lâcher

Le 15 novembre 2025, je commande un KBis sur maxsociete.com au prix de 1,90 € et je l’obtiens.

Le 20 décembre, je constate sur mes relevés de carte bancaire à débit différé un prélèvement de 1,90 € le 15 novembre, suivi d’un débit de 59,90 € le 17 novembre puis de 59,90 € de nouveau le 17 décembre… soit au total : 121,70 €, ce qui fait tout de même très cher pour un KBis.

Le 22 décembre, en menaçant de porter plainte, je sollicite la reconnaissance d’une erreur sur les deux derniers prélèvements.

La société, qui se dit compréhensive, met fin à ce qui serait un « abonnement mensuel » consenti et dit me rembourser aussitôt le dernier paiement sur la base d’un « geste commercial ».

Le 23 décembre, j’affirme que je n’ai pas souscrit à cet « abonnement caché » et que je maintiens ma demande de remboursement intégral des deux mensualités d’abonnement, tandis que la société continue à prétendre que j’aurais coché une case valant acceptation des conditions générales et tarifaires aux termes d’un contrat qui serait de droit britannique.

Je maintiens que c’est faux et je signale au passage que les délais de rétractation en Angleterre sont identiques à ceux qui sont en vigueur en France (14 jours calendaires et non 48 heures comprenant le premier jour) et qu’ils peuvent être prolongés jusqu’à un an dans certains cas.

Je signale que ceci constitue ma dernière intervention avant signalement aux autorités compétentes en France et au Royaume-Uni, et engagement des procédures contentieuses.

Le 24 décembre, la société – qui ne revient pas sur ses dires – dit comprendre ma demande et avoir procédé au remboursement de mes deux derniers paiements… pour prouver sa « bonne foi ».

J’avoue que je ne m’attendais pas à un argument aussi fallacieux !…

Pour mémoire : on lit sur une page très intéressante du site de la Commission européenne intitulée « Escroqueries et pièges fréquents visant les consommateurs » qu’environ « 10 % des consommateurs de l’UE ont déjà été victimes d’abonnements indésirables. Ceci est dû à des techniques de manipulation en ligne qui leur font croire qu’ils acceptent simplement un essai gratuit ou une offre très avantageuse, alors qu’en réalité, ils souscrivent, à leur insu, à un abonnement prépayé ».