Laureline du Plessis d’Argentré persiste et signe

Le Télégramme a publié ce 1er juillet sous la plume de Romain Leroux un article relatif à la situation d’Anaïs Jehanno, intitulé :

À Rennes, pourquoi cette élue d’opposition démissionne du conseil municipal

Je ne reviens pas longuement sur la disparition d’Anaïs Jehanno qui n’a rien d’inquiétante (voir ICI), mais je complète cet article en précisant qu’elle a été élue en 2020 sur la liste « Libres d’Agir pour Rennes » conduite par Charles Compagnon, à une époque où elle était secrétaire départementale des Républicains.

J’ajoute qu’en 2022, elle a cédé sa place de secrétaire départementale des Républicains à Thomas Rousseau qui brigue aujourd’hui la mairie de Rennes en concurrençant frontalement Charles Compagnon.

Dans la foulée, je suggère à Romain Leroux un nouvel article qui pourrait être malicieusement intitulé :

À Rennes, pourquoi cette élue d’opposition ne démissionne pas du conseil municipal

Il nous expliquerait pourquoi Laureline du Plessis d’Argentré – élue sur la liste « Révéler Rennes » conduite par Carole Gandon,  qui a également disparu du paysage local depuis le mois de juin 2024 – se maintient envers et contre tout dans des fonctions de représentation des citoyens qu’elle n’exerce plus.

Mais comment expliquer que Laureline du Plessis d’Argentré, qui enseigne au Lycée international Jean Mermoz d’Abidjan tout en se revendiquant toujours rennaise, ait attendu le mois de juin 2025 pour renoncer désormais à ses indemnités de fonction au Conseil métropolitain au motif d’une « indisponibilité professionnelle » ?

Il faut être clair : elle a parfaitement le droit de ne pas habiter Rennes ainsi qu’incontestablement le droit de renoncer à ses indemnités sans devoir motiver ce choix.

Mais n’est-ce pas malheureux de le motiver parce qu’elle ne serait pas en mesure de bénéficier des autorisations d’absence et des crédits d’heures qui sont dus aux élus locaux lorsque les employeurs sont de droit français ?

Et comment expliquer que Laureline du Plessis d’Argentré, qui est donc enseignante, décide de renoncer à ses indemnités au Conseil métropolitain au motif d’une « indisponibilité professionnelle » au moment précisément où commencent les vacances scolaires ?…

Peut-on moralement accepter que Laureline du Plessis d’Argentré puisse se maintenir dans les deux instances en se déclarant simultanément disponible pour le Conseil municipal (en l’occurence : formellement absente ayant donné pouvoir) et indisponible pour le Conseil métropolitain (en l’occurence : formellement absente sans donner pouvoir) ?

Mais alors pourquoi ne pas démissionner de ses fonctions municipales et métropolitaines ?

Je ne serais pas surpris que son éventuelle démission :

  • d’une part, ne révèle fâcheusement jusqu’où il faudrait aller chercher son ou sa remplaçant(e) dans la liste « Révéler Rennes » quand on sait que 13 des 18 premiers co-listiers ont déjà démissionné ou passé leur tour
  • d’autre part, ne fasse que les règles de parité en vigueur au Conseil métropolitain conduisent à écarter de nouveau Henri-Noël Ruiz (ancien directeur de l’AUDIAR) qui est pourtant certainement le plus compétent et le plus motivé.

On a beau dire, mais la vie n’est pas facile dans l’opposition !… 😉

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