Avec le Jarl : on croit rêver !…
Nous savions déjà que – contrairement à ses dires – Yovan Delourme, alias le Jarl, n’était en réalité qu’un modeste employé responsable de l’équipe de sécurité du « 1988 Live Club » où exerce (exerçait ?) également sa femme (en qualité, selon lui, de directrice de l’exploitation) ainsi que l’une de ses filles.
Mais le Télégramme nous apprend cet après-midi que ledit Jarl n’avait même pas l’autorisation d’exercer que délivre le CNAPS (qui est le Conseil National des activités privées de sécurité : un établissement public sous tutelle du Ministère de l’Intérieur en charge de la mise en oeuvre de la réglementation).
En réalité, on n’est plus à ça près.
On attend toujours l’essentiel des conclusions des 3 enquêtes qui ont été diligentées par le Procureur de la République, suite aux incidents ayant émaillé la nuit du 8 au 9 mars 2025 sur la dalle du Colombier.
On se souvient que :
- la première concerne l’organisation de la « free party», l’intrusion dans le Cinéville, les jets de projectiles sur les forces de l’ordre, ainsi que « le cas échéant sur d’autres personnes présentes à proximité »
- la deuxième, qui a été confiée au commissariat de Rennes, concerne « le comportement des agents du service de sécurité de l’établissement »lors de ces incidents
- la troisième vise la question de « la conformité de l’existence de ce service, du recrutement et de la formation des membres
On attend aussi la suite que le Procureur va donner au signalement qui a été effectué par la député LFI de la circonscription en ce qui concerne les faits inadmissibles rapportés dans l’ouvrage « Ça va mal finir« , dont le Jarl se vante (abusivement) d’être le brillant auteur.
En attendant, j’essaie de me renseigner comme je peux sur ce qui a pu se passer en son temps à Guéméné-Penfao quand notre héros national dirigeait la société Staff Sécurité :
Dans ce contexte, je ne vois pas très bien comment le dirigeant en titre – Sébastien Bétin – pourrait continuer à donner rendez-vous à ses clients le 24 avril prochain pour la réouverture du « 1988 Live Club » dans un contexte apaisé.